La généralisation prévue de l’accompagnement éducatif fait courir un sérieux risque de confusion sur l’organisation du sport scolaire.
Les animateurs des associations sportives (AS) devront en effet faire face à un double écueil : soit ils s’impliqueront activement dans le nouveau dispositif, ce qui nous paraît incompatible avec l’exigence du travail de tous les jours et les tâches qui découlent d’une véritable animation d’AS ; soit ils ne s’y engageront pas et le recours à des intervenants extérieurs sera nécessaire. Le risque sera alors de voir ces temps réduits à du « sport » dans sa plus simple expression, oubliant que l’AS est le prolongement naturel de l’EPS, sur laquelle est fondée le noyau dur de l’action motrice.