L’assassinat de Samuel Paty a, par son sadisme et sa barbarie, profondément choqué les personnels éducatifs, et au-delà, la communauté nationale.
À travers cet attentat, sont visées la liberté de conscience et la liberté d’expression, qui conditionnent le pluralisme des idées, sur lequel se fonde la démocratie. Le premier rôle de la démocratie est que des femmes et des hommes éclairés choisissent leurs lois. Dès lors, on comprend mieux que ces principes soient combattus par ceux qui veulent voir l’instauration de lois « divines ». C’est la raison pour laquelle l’École publique laïque est au cœur du projet républicain, en offrant aux enfants et aux adolescents des espaces pour comprendre et partager ses principes et valeurs.
Pour le SE-Unsa, l’hommage à Samuel Paty prévu le lundi 2 novembre est indispensable ce jour-là, et devrait absolument s’inscrire dans la durée.
Le SE-Unsa demande aux pouvoirs publics d’impulser la mobilisation de la communauté éducative pour la construction de temps forts autour du 9 décembre, journée de la laïcité à l’École. Cette réponse éducative est la meilleure manière de faire face aux obscurantistes et à leurs sicaires.