Depuis mardi 6 février, le département est en état d’alerte orange neige/verglas niveau 3.

Si les services de l'Education Nationale ont recommandé aux parents de ne pas conduire leurs enfants dans les établissements scolaires, il a toutefois été précisé que l'accueil des élèves y serait assuré mais, par qui ? Les toujours bons petits soldats de l’Education Nationale? Nous serions donc des superhéros, susceptibles de prendre n’importe quel risque pour une reconnaissance que l’on attend encore ?!

Cet accueil est parfois plus que compliqué à organiser sans anticipation, le matin même, à l’ouverture !

Certaines écoles ont annoncé dès hier leur fermeture par décision des Maires (en accord avec l’IEN). Pour les autres, les directives sont « d’organiser l’accueil des élèves et des personnels en capacité de se rendre sur leur lieu de travail. Il est demandé aux professeurs qui rencontrent des difficultés à se rendre dans leur école, d'informer les directeurs, lesquels veilleront à informer leur IEN et les responsables de la commune. »

Les échanges entre directeurs abondent sur les boîtes des écoles et témoignent du découragement des collègues, de leur colère face à des consignes floues, une non anticipation qui déstabilise tout et met à mal le système et les personnes (il faut essuyer les agressions verbales de certains parents, les injonctions de certaines municipalités, etc).

Quant aux mesures de protection des personnels, certains IEN ont fortement déconseillé de se rendre en voiture si l’on ne réside pas à proximité de l’école d’exercice ( ce qui rejoint les préconisations préfectorales de ne pas utiliser son véhicule), d’autres IEN ont pu se montrer presque culpabilisants !

Les collègues n’ayant pu se rendre dans leur école devront compléter une régularisation d’absence afin de bénéficier d’une ASA (autorisation spécifique d’absence).

Aucun retrait de salaire ne sera effectué pour les collègues n’ayant pu rejoindre leur établissement.

Le SE-Unsa fera remonter au DASEN l’absurdité des situations vécues sur ces journées dîtes « d’intempéries », le manque d’anticipation et le manque de consignes précises aptes à protéger les collègues sur lesquels de lourdes responsabilités ont été déléguées de façon inadmissible.

Si vous rencontrez le moindre problème, n’hésitez pas à nous contacter !