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Lutte contre le harcĂšlement : convaincre plutĂŽt que contraindre
Article publié le vendredi 8 novembre 2024.
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Depuis 2015, chaque annĂ©e en novembre est organisĂ©e la JournĂ©e nationale de lutte contre le harcĂšlement en milieu scolaire. Cette annĂ©e, elle a lieu le jeudi 7 novembre. 
 
 
Des Ă©lĂ©ments nouveaux ?
 
Alors que l’an dernier, le ministre de l’Éducation Gabriel Attal avait fait du sujet du harcĂšlement scolaire un axe prioritaire, les balbutiements politiques d’Anne Genetet au ministĂšre font passer le sujet dans un ensemble de dossiers Ă  traiter qui sont plus ou moins urgents. 
 
L’annĂ©e 2023-2024 avait lancĂ© plusieurs chantiers, faisant de l’amĂ©lioration du climat scolaire un objectif important, notamment Ă  travers un plan interministĂ©riel dĂ©clinĂ© en 3 axes : prĂ©venir, dĂ©tecter, sanctionner. À l’Éducation nationale, l’expĂ©rimentation des cours d’empathie et la passation du questionnaire du CE2 au lycĂ©e Ă©taient actĂ©es. Enfin, 150 Ă©quivalents temps plein (ETP) avaient Ă©tĂ© budgĂ©tisĂ©s pour dĂ©ployer des rĂ©fĂ©rents en territoires afin de rĂ©pondre aux situations de harcĂšlement en proximitĂ©.
 
En cette rentrĂ©e 2024, les rĂ©fĂ©rents sont en poste dans les dĂ©partements et acadĂ©mies, les cours d’empathie doivent ĂȘtre gĂ©nĂ©ralisĂ©s et le dispositif pHARe est normalement totalement dĂ©ployĂ©. 
 
Le questionnaire destinĂ© aux Ă©lĂšves pour dĂ©tecter les situations de harcĂšlement dans les classes est reconduit cette annĂ©e, sur deux heures banalisĂ©es entre le 7 et le 15 novembre*. 
 
 
L’avis du SE-Unsa
 
Pour le SE-Unsa ce sujet est important pour le bien-ĂȘtre de tous Ă  l’École et doit ĂȘtre portĂ© avec les moyens nĂ©cessaires.
 
Cependant, sans bilan avec les organisations syndicales ni nouveau groupe de travail relatif au plan interministĂ©riel lancĂ© l’an dernier, les chantiers concernant l‘Éducation nationale ont tout de mĂȘme Ă©tĂ© soit gĂ©nĂ©ralisĂ©s soit mis en place de façon plus ou moins opaque. Pour exemple, le bilan rĂ©digĂ© par le ministĂšre sur les cours d’empathie expĂ©rimentĂ©s interroge quant aux rĂ©sultats sur lesquels il s’appuie.
 
Les personnels engagĂ©s dans la lutte contre le harcĂšlement en Ă©tablissement au sein du dispositif pHARe ou ceux rĂ©fĂ©rents en dĂ©partement et acadĂ©mies dans les cellules dĂ©diĂ©es mĂ©ritent qu’un bilan soit fait quant Ă  son organisation, au temps de travail allouĂ©, Ă  l’impact sur le climat scolaire... Il semble que la mise en place ait Ă©tĂ© effectuĂ©e de façon disparate selon les acadĂ©mies et ce bilan devra aussi faire un focus sur ces Ă©ventuelles disparitĂ©s territoriales. Il n’y a que sur le temps long que celui-ci pourra ĂȘtre crĂ©dible, temps nĂ©cessaire aux collĂšgues investis dans la rĂ©alisation des objectifs ambitieux qui ont Ă©tĂ© fixĂ©s. Des points d’étape sont nĂ©cessaires et souhaitĂ©s.
 
Par ailleurs, les missions doivent ĂȘtre valorisĂ©es et les conditions de travail amĂ©liorĂ©es afin que les personnels puissent les poursuivre de façon sereine et durable.
Le SE-Unsa a donc adressĂ© cette semaine ces demandes Ă  travers une lettre Ă  la ministre. 
 
 
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