Le dossier de la direction doit être réouvert d'urgence.

Grands oubliés de la loi sur la Refondation, les directeurs ne voient rien bouger et continuent à dénoncer leur situation et leurs conditions de travail.

Nationalement, le SE-Unsa a obtenu du ministère que des négociations sur ce dossier s'ouvrent rapidement. Ce devrait être le cas dans les 3-4 semaines à venir.

Dans les Yvelines, le SE-Unsa souhaitait traiter ce dossier en CHS-CT (Comité hygiène et sécurité - conditions de travail).
Voir l'article http://sections.se-unsa.org/78/spip.php?article771

Discuter des conditions de travail des directeurs relève bien du CHS-CT.
Les réponses à notre enquête montrent le ras-le-bol des directeurs. C'est fort de ces réponses que le SE-Unsa voulait saisir cette instance et agir, pour qu'au moins localement, la charge de travail s'allège (enquêtes, aide administrative, etc...).

Toutefois, le SE-Unsa ne peut réglementairement pas saisir seul cette instance.
C'est pourquoi, en février, nous avons demandé aux autres organisations syndicales (Sgen et Snuipp notamment) de s'associer à notre demande pour que le dossier des directeurs d'école soit réouvert dans les Yvelines et soit inscrit à l'ordre du jour d'un CHS-CT.

Il semble qu'ils manquent d'entrain sur le sujet : le "oui" non confirmé du Sgen-CFDT qui pourtant souhaitait lui aussi avancer sur ce dossier, et l'absence de réponse du Snuipp-FSU qui, visiblement ne souhaite pas poser ce dossier de la direction d'école sur la table du DASEN.

Le SE-Unsa continuera donc de faire entendre la voix des directeurs en saisissant directement le DASEN afin qu’il accepte, malgré tout, de porter cette question dans un prochain CHSCT.