Le rectorat se félicite d’un maintien du taux d’encadrement dans les collèges et parle pudiquement pour les lycées d’une évolution « en fonction de la démographie et des mesures liées à l’adaptation de la carte des formations 2011 ».

Traduction faite, il s’agira d’une dégradation très nette du taux d’encadrement.
La totalité des suppressions d’emplois devrait être supportée par les lycées.
456 ETP y disparaitront (chiffres issus des documents préparatoires au Comité Technique Académique).
C’est désormais classique, alors que le nombre d’élèves chute de 1,28 % celui des professeurs chute de 2,79 %. Ce seront les plus faibles qui souffriront car on rognera sur les dispositifs d’aide, les effectifs par classe augmenteront rendant très difficile l’aide aux plus fragiles...

Et alors nous dira t-on ? Les résultats sont bons. Mais pourquoi ? C’est le fruit d’une capacité de résilience de notre système éducatif et du dévouement de milliers de collègues qui partout cherchent à palier, compenser, et colmater les brèches. Mais jusqu’à quand ?

Nous ne partageons pas l’optimisme de mise quant aux bons résultats de notre système éducatif. L’éducation nationale va mal ! Les personnels représentés par notre fédération, l'Unsa Éducation (enseignants du premier degré et du second degré, personnels administratifs, chefs d’établissement, inspecteurs, infirmières, personnel de laboratoires, pour n’en citer que quelques-uns) l'affirment bien fort : cette politique éducative qui consiste à n’observer l’éducation que comme un coût est une catastrophe, dont le prix humain est déjà élevé et sera exorbitant dans l’avenir.

Le Comité Technique départemental se tiendra le 26 janvier (groupe de travail le jeudi 19 janvier) : n'hésitez pas à nous transmettre, par mail (78@se-unsa.org)  toutes données utiles pour la défense de votre établissement.