SECTION SE-Unsa de la SEINE ET MARNE - 2 RUE SAINT LOUIS - 77000 MELUN
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Suite Ă la disparition des CAPD, lâInspectrice dâAcadĂ©mie nous propose 2 Ă 3 fois dans lâannĂ©e des moments de « concertation » qui ne pourront en aucun cas remplacer les CAPD, instances paritaires de dĂ©cision, mais qui ont le mĂ©rite de conserver un espace de dialogue entre les organisations syndicales et lâadministration.
Etaient prĂ©sents lâInspectrice dâAcadĂ©mie (qui a dĂ» partir au bout dâ1h30), le secrĂ©taire GĂ©nĂ©ral, la directrice de Cabinet, lâiENA, et les reprĂ©sentants de LâUNSA, de la FSU, de la CGT, du SNALC et de FO.
COVID :
Les autorisations pour les tests salivaires sont arrivĂ©es tardivement dans les Ă©tablissements car le formulaire de consentement qui devait ĂȘtre validĂ© en « interministĂ©riels » a mis du temps Ă ĂȘtre validĂ©.
La mise en place du protocole sanitaire de niveau 2 permet le brassage au sein du mĂȘme niveau voire sur une classe comportant le mĂȘme niveau (ce1 sur un ce1/ce2). Toutefois, malgrĂ© le devoir dâaccueil, afin dâĂ©viter les surpopulations dans les classes, il est possible de demander aux parents disponibles de venir chercher leur enfant en cas dâabsence non remplacĂ©e.
PASSE SANITAIRE :
Lâobligation vaccinale pour les psychologues de lâEducation Nationale pose plusieurs problĂšmes.
Tout dâabord par principe nous y sommes clairement opposĂ©s puisque ces personnels ne sont pas plus exposĂ©s que lâensemble des enseignants qui ne sont, eux, pas concernĂ©s.
Ensuite si nos collĂšgues refusent cette injection, ils pourraient ĂȘtre redĂ©ployĂ©s en tant que brigades de remplacement (alors que certains dâentre eux nâont jamais eu de classe) voire mis Ă pied.
Sachant que le dĂ©partement souffre dĂ©jĂ dâun manque dâune petite dizaine de psychologues scolaires (de 8 Ă 6 en fonction des derniers recrutements Ă venir), la charge de travail des psys restants risque de sâaccroitre alors quâelle est dĂ©jĂ dĂ©mesurĂ©e.
LâInspectrice dâAcadĂ©mie exprime son souhait dâaccompagner au mieux ces personnels afin dâĂ©viter dâen arriver Ă ces extrĂ©mitĂ©s.
Les Brigades de remplacement affectĂ©es dans un institut mĂ©dicalisĂ©, nĂ©cessitant le passe sanitaire, ne seront pas dans lâobligation de se faire vacciner. Ils devront prĂ©venir leur gestionnaire qui se chargera de leur fournir une nouvelle affectation.
Les collĂšgues non-vaccinĂ©s ne pourront accompagner leur classe dans des lieux culturels dont lâentrĂ©e nĂ©cessite le passe sanitaire. Un Ă©change de service pourra ĂȘtre organisĂ© au sein de lâĂ©cole, avec un collĂšgue vaccinĂ©, afin que la sortie prĂ©vue puisse se faire. En ce qui concerne les sorties « piscine » sur le temps scolaire, le passe sanitaire nâest pas demandĂ©. Il est possible que deux classes partagent le mĂȘme bus Ă partir du moment oĂč les Ă©lĂšves ne se mĂ©langent pas dans celui-ci.
DIRECTION :
Le Se-Unsa dénonce la multiplication des postes à profil concernant la direction des écoles.
De nombreux candidats se voient accorder un avis favorable et pour autant, malgré une ancienneté générale de service supérieure au candidat finalement retenu, ne sont pas choisis pour le poste.
Nous demandons Ă ce que des critĂšres prĂ©cis puissent ĂȘtre inscrits afin de dĂ©partager les candidats et quâĂ minima lâadministration soit en capacitĂ© dâexprimer les manques du candidat non retenu.
Les OS demandent que les pĂ©riodes dâintĂ©rim de direction soient mieux reconnues et puissent permettre Ă nos collĂšgues de valider une liste dâaptitude.
REMPLACEMENT :
Actuellement une centaine de brigades de remplacement sont affectés sur des postes de longues durées sur les 850 environ que compte notre département.
Plus de 100 contractuels sont déjà recrutés et entre 20 et 40 de plus devraient les suivre.
La formation de ceux-ci passe par la mobilisation des MAT et pour le moment aucune indemnitĂ© nâest envisagĂ©e. Le Se-Unsa demande Ă ce que cette injustice soit rĂ©parĂ©e au risque de dĂ©motiver les candidats Ă la fonction de MAT. Le recrutement de contractuels est malheureusement la logique politique actuelle et il est Ă craindre que cette ressource soit de plus en plus utilisĂ©e.
PIAL et AESH :
La mise en place des Pials est terminĂ©e dans le 77 alors quâelle est encore en cours dans les autres dĂ©partements de lâacadĂ©mie. MalgrĂ© la bonne volontĂ© de chacun au niveau local, il est Ă©vident que lâaccueil de nos Ă©lĂšves souffrant de handicap nâest toujours pas au niveau souhaitable.
Outre le manque de postes dâAESH au regard de lâaugmentation (72 ETP de plus cette annĂ©e) du nombre de notifications, certaines zones de Seine et Marne restent difficiles Ă couvrir, notamment lâest de la Seine et Marne.
Plusieurs raisons Ă cela. Tout dâabord le manque dâattractivitĂ© de la profession, malgrĂ© un salaire revu lĂ©gĂšrement Ă la hausse (les nouvelles grilles devraient ĂȘtre actualisĂ©es avant la fin de lâannĂ©e civile) et un secteur nĂ©cessitant dâĂȘtre vĂ©hiculĂ©.
La crĂ©ation du statut dâAESH rĂ©fĂ©rent semble ĂȘtre une Ă©volution positive de la fonction.
Nous continuons dâaffirmer notre dĂ©sapprobation concernant la gĂ©nĂ©ralisation des AESH mutualisĂ©es, qui provoque la crĂ©ation de classes « handicap » afin de faciliter la prise en charge.
QUELQUES CHIFFRES