Le 20 septembre dernier, une délégation de l'Unsa éducation rencontrait le nouveau Secrétaire Général du rectorat de Créteil, M. Marin.

Notre fédération était représentée par des élus SE, SNPDEN, SNMSU et ITRF BI O.

Parmi les réponses qu'il a données à nos interrogations, nous pouvons relever quelques éléments intéressants, éclairants ou inquiétants.

Renvoyant les réponses chiffrées au futur CTA de rentrée, le SG nouvellement nommé confirme le manque d'attractivité (sans rire..), encore plus prégnant dans notre académie et qui concerne non seulement les enseignants mais dans des proportions inquiétantes les infirmières et médecins scolaires.

Concernant les enseignants, il relève le nombre décevant d'alternants ; le dispositif moins intéressant que prévu n'a pas suscité de vocations. La pénurie n'est selon M. Marin pas un problème de moyen mais de vivier, elle est criante en histoire-géographie, physique et espagnol.

A l'inverse, les maths et lettres modernes sont en surnombre (à prendre avec des pincettes, syndicats et administration n'ayant pas la même définition du surnombre).

Pour combler la pénurie, il sera fait appel à des contractuels, dont le SNPDEN, syndicat des chefs d'établissement du secondaire, déplore le manque de connaissances de certains d'entre eux, affectés dans des disciplines qui ne relèvent parfois que vaguement de leurs compétences. Ce à quoi le SG répond que le ministère est en pleine réflexion à ce sujet. Ce n'est pas trop tôt, les propostions syndicales ne manquent pas à ce sujet, SE UNSA en tête. Par ailleurs, d'après le recteur, beaucoup d'enseignants du secondaire exercent dans le supérieur. Une tendance qu'il aimerait inverser, notamment en vue d'asseoir la priorité qu'il veut donner aux classes à examen et aux disciplines fondamentales.

Le SNPDEN conclut son intervention par sa déception au vu des 5% d'élèves s'étant faits vacciner dans les établissements, malgré une forte mobilisation des personnels de direction face à l'ampleur de la tâche.

Même son de cloche pour les médecins scolaires qui déplorent la vétusté des cabinets médicaux et du matériel bureautique et surtout les moyens humains ridiculement faibles avec moins de 30% des postes pourvus sur notre académie.