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Un point sur la situation sanitaire
La situation s’est grandement améliorée. Pour autant, le maintien du principe de non brassage strict et de fermeture de classe dès le premier cas avéré chez les élèves prolonge la situation de tension au niveau des remplacements. La DASEN a rappelé que depuis la MAJ de la FAQ du 28 mai, les classes d’ULIS constituent une exception à cette règle.
Les OS ont ensuite lu leurs déclarations liminaires (DL) : une commune à l’UNSA éducation et à la FSU et une autre propre à FO.
Les réactions de madame Debuchy à ces DL :
Les OS ont alors précisé que les masques transparents avaient été bien moins nombreux qu’annoncé. La DASEN a convenu que certains effets d’annonce nationaux n’avaient pas été suivis d’effet mais que tous les masques envoyés avaient été distribués avec diligence. Nous avons également déploré le fait que depuis le réassort, les équipes soient souvent invitées à venir chercher les masques – ou dernièrement les autotests – aux secrétariats d’IEN, ce qui pose des problèmes d’assurance du trajet. Sans compter que les enseignants sont obligés de se déplacer sur leur temps libre pour satisfaire à une obligation de protection de la part de l’employeur.
L’ordre du jour de ce CHS-CT portait principalement sur les saisines SST du second degré qui n’avaient pas pu être étudiées lors de la précédente instance. L’étude de ces saisines n’a pas vocation à être exposée au plus grand nombre. L’équipe du SE UNSA est à votre disposition si vous êtes concernés par l’une d’elles, ainsi que le secrétaire du CHS-CT D.
Toutefois, l’étude de ces fiches a été l’occasion d’échanges riches avec l’administration, notamment le conseiller vie scolaire (CVS ensuite dans le texte), qui a longuement débattu avec nous de la protection fonctionnelle, réfutant dans un premier temps des propos de la DL de FO.
La protection fonctionnelle revêt au moins deux versants : un cadre général et, lorsque cela est nécessaire, une protection juridique.
La protection fonctionnelle, c’est avant tout l’ensemble des mesures de prise en charge, de conseil, d’écoute, d’aide, que l’Administration doit mettre en œuvre pour protéger ses agents lorsqu’ils sont mis en cause apportées à un fonctionnaire mis en difficulté dans son travail. Cela peut aller jusqu’à la prise en charge de consultations d’un psychologue libéral (ne pouvant donc pas être soupçonné d’accointance avec la DSDEN).
En parallèle, une assistance juridique peut être accordée à l’agent pour se faire représenter par un avocat et couvrir ses frais juridiques. Sa demande est adressée au recteur. Elle doit impérativement passer par la voie hiérarchique, d’abord à l’IEN puis à la DASEN qui doit « la tamponner ». Faute de cela, elle sera immanquablement retoquée. Les OS qui adressent directement les demandes au rectorat, pensant faire gagner du temps aux collègues, leur en font perdre en fin de compte.
Pour le représentant de FO, demander aux collègues de déposer plainte en leur nom propre est une façon pour l’administration de se défausser de ses obligations d’assistance.
Le CVS n’est pas d’accord. L’Etat ne peut se substituer dans le pénal ; il ne représente les collègues que dans le civil, en se réservant d’ailleurs le droit d’émettre des sanctions envers son agent en parallèle.
Un représentant de la FSU a demandé comment connaitre l’origine (le motif) d’une plainte déposée envers un collègue.
Sur le sujet des fiches de saisine envoyées au secrétaire du CHS-CT, par peur de représailles si les agents critiquent leur chef d’établissement (CE) dans le registre SST, l’administration relève l’évidence du droit à cette démarche. Cela dit, elle pointe ce qui est pour elle une incohérence : pour vérifier la véracité des allégations et, le cas échéant, apporter des solutions, elle est obligée de faire une enquête et donc le CE sera mis au courant.
Le Proviseur Vie Scolaire (PVS) nous affirme que, suite à des plaintes multiples, il est évident qu’un soin particulier sera apporté à la préservation de l’anonymat des plaignants. Ce qui nous conforte donc, dans le cas spécifique de conflits hiérarchiques, dans la procédure des saisines « déportées » du registre SST.
Le PVS reconnait la valeur de ces fiches mais s’interroge sur la méthode. Lorsqu’un grand nombre de fiches arrive en même temps, relatant des faits vieux de plusieurs mois, cela donne l’impression d’une cabale plus que d’une volonté d’améliorer les conditions de travail dans l’intérêt de tous.
Monsieur le secrétaire du CHS-CT indique qu’au cours de ses nombreuses visites d’établissements et échanges avec des collègues, il a vu et on lui a rapporté des cas de registres SST non mis à la disposition des usagers voire inexistants. Certains étant totalement « inertes », jamais renseignés ou même manifestement arrachés. Cela interroge.
Le reste de l’instance a été consacré à l’étude des saisines du second degré.