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Répartition des moyens de l’enseignement scolaire à la rentrée 2021
Dgesco
1er degré : priorité constante +2489 postes malgré la forte baisse démographique pour consolider :
- dédoublement GS en REP+
- poursuite du plafonnement à 24 élèves par classe en CP et CE1 hors éducation prioritaire
- augmentation décharges de direction 1 à 3 classes, 9 classes et 13 classes
- poursuite du déploiement stratégie autisme
Les marges liées à l’évolution démographique permettront de ne fermer aucune école rurale sauf accord local et une réponse souple et adaptée à chaque territoire. Une réserve est constituée pour faire face aux ajustements.
UNSA Education : Est-ce que cette répartition prend en compte le tissu scolaire des académies ? La consolidation des 900 ETP pour les décharges des écoles de 1 à 3 classes est difficile dans les départements très ruraux, elle doit être accompagnée dès la répartition des emplois. Nous sommes inquiets de l’écart entre le nombre de places en concours et la dotation en emplois et craignons la normalisation du recours aux contractuels. Dans quel bloc sont les enseignants référents et les moyens pour la coordination des PIAL ? Ce n’est pas mis en place sur le terrain et ça s’ajoute aux difficultés des PIAL, ainsi que le manque d’accompagnement sur le terrain.
Dgesco
Les ETP direction d’école font bien partie de la base de calcul.
Sur la baisse d’effectifs, il y a un effet IEF.
Ecart moyens supplémentaires liés aux stagiaires +1248 emplois dont environ une moitié de stagiaires, donc 300 en moins.
On prend en compte la structure des écoles dans le modèle de répartition. Enseignants référents et décharges PIAL : à prendre sur la marge, sachant qu’on privilégie les PIAL inter-degrés avec une coordination au niveau du 2nd degré.
On est bien sur pas de fermeture d’école sans accord du maire, l’exception de l’an dernier sur pas de fermeture de classe n’est pas reconduite.
Globalement le P/E continue à s’améliorer depuis 2017.
Remplacement : on a en effet des retraits de postes mais la part des moyens de remplacement n’évolue quasiment pas. Dans certains départements, le potentiel de remplacement n’est pas complètement utilisé.
Pour les Ulis, des consignes claires ont été envoyées aux Recteurs pour que les élèves soient bien comptabilisés.
Les 2489 moyens d’enseignement correspondent aux 2039 ETP qui sont prévus au budget auxquels on ajoute 900 stagiaires à mi-temps donc 450 moyens d’enseignement.
2nd degré :
+9948 élèves, pour 14 académies en hausse d’effectifs (écart de plus de 12000 élèves par rapport aux prévisions), on a donc une marge de 750 ETP environ.
Utilisation de la réserve : 250 emplois
- Soutien aux académies d’Outre-Mer (retraits annulés ou fortement compensés)
- aléas de gestion causés par la crise sanitaire : accompagnement des élèves, augmentation voie pro, suppléances des enseignants avant les moyens exceptionnels. Ces moyens exceptionnels sont ventilés de façon indicative par académie. C’est une autorisation de surconsommation, pas des emplois « en dur », en fonction des absences à remplacer au titre de la Covid.
Suppression de 1800 emplois compensés par 1847 ETP en HSA
Plan de relance : poursuite de l’augmentation des places en BTS et le maintien des efforts déployés pour le CAP 3 ans.
30 emplois supplémentaires d’inspecteurs au titre de l’évaluation des établissements.
53 emplois sont mis en réserve pour des ajustements en cours d’année + 47 ETP en HSA.
Pas d’évolution pour les autres corps et filières.
UNSA Education : Le 2nd degré est vraiment sous tension, elle va encore s’accentuer, on va arriver à l’explosion. On n’a pas les moyens d’accompagner les réformes des lycées. On n’arrive plus à parler du collège. On ne soutient pas les vies scolaires. On n’est pas dans le maintien des conditions d’enseignement quand on transforme des postes en HS, surtout quand on répète la manipulation sur plusieurs années. Le 2nd degré se sent à juste titre maltraité.
Dgesco :
Le travail des équipes de la Dgesco est sérieux et pas mensonger. Ça n’épuise pas la réalité locale, mais ce n’est pas totalement hors-sol, ni virtuel. Nos modèles permettent de prendre en compte un certain nombre de paramètres, notamment la situation relative des académies.
Un certain nombre de dysfonctionnements que vous avez évoqués résultent de choix académiques.
Sur les CAP 3 ans, des moyens ont été attribués aux académies.
On a fait évoluer le modèle pour mieux prendre en compte les paramètres sociaux.
Sur la consommation des HS, on suit la conso en ETP, pas en €. On est en légère sur-consommation en ETP. On est attentif dans lé répartition à la capacité des académies à absorber ces volumes d’HS.
Une partie de la réserve (100 environ) est affichée dans le stock 2020, c’est celle qui correspond au soutien aux DROM. La partie « Covid » n’y figure pas, elle correspond à de la sur-consommation, qui sera de nouveau disponible à la rentrée 2021.