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Mesures de carte scolaire Ă  l’issue du CTSD du 4 juin 2019
Article publié le mercredi 5 juin 2019.
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Retrouvez dans le tableau en pièce jointe notre dĂ©claration liminaire et  l'ensemble des mesures annoncĂ©es. Pour de plus amples informations, n'hĂ©sitez pas Ă  nous contacter par mail ou par tĂ©lĂ©phone.

Madame la DASEN commence la sĂ©ance en rĂ©pondant Ă  certaines questions Ă©voquĂ©es dans les dĂ©clarations liminaires :

  • Nous ne connaissons toujours pas la dotation exacte du dĂ©partement en stagiaires.
  • Le nombre de contractuels est toujours inconnu mais nous sommes dans une dynamique d’augmentation du ratio.
  • Coupant court aux rumeurs, les postes bloquĂ©s ne seront pas occupĂ©s par des binĂ´mes de stagiaires, faisant Ă  nouveau du 77 l’exception de l’acadĂ©mie.

 

Concernant les Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisé (PIAL), certaines académies ont expérimenté ce dispositif cette année. L’année prochaine, 30% des élèves seront suivis ainsi. Nous sommes en attente de la circulaire de l’école inclusive. Un service départemental de l’école inclusive a été mis en place. L’idée est de recruter par anticipation des AVS et d’en finir avec la précarité avec notamment une titularisation après 6 ans d’exercice.

Douze pôles d’inclusion sont en place cette année (primaires, secondaires ou inter degrés) et il est possible que le dispositif soit abondé l’année prochaine. Le nombre d’ETP affectés aux PIAL dépendra du nombre de besoins. On n’exclut pas la possibilité de placer des AVS en maternelle avant même la notification de la MDPH si nécessaire.

Deux types de notifications sont envisageables : 80 % d’AVS mutualisĂ©s et 20% d’AVS individuels. Dans chaque PIAL, un ERSEH est Ă  la manĹ“uvre. En thĂ©orie, le recrutement anticipĂ© des AVS devrait permettre une prise en charge dès la rentrĂ©e. Si la notification est Ă  23 ou 24 heures, une AVS individuelle sera nommĂ©e. Après analyse des pratiques actuelles, il est apparu qu’il fallait s’efforcer d’éviter toute relation fusionnelle entre l’enfant et son AVS qui rassure les parents mais qui va souvent bien au-delĂ  de l’accompagnement nĂ©cessaire et l’empĂŞche de dĂ©velopper ses capacitĂ©s indĂ©pendamment de son handicap. L’AVS n’a en effet pas vocation Ă  rĂ©soudre les problèmes d’apprentissage ; c’est Ă  l’enseignant de proposer un enseignement adaptĂ©. La taille des PIAL peut varier. La MDPH ne dĂ©finit plus les volumes horaires attribuĂ©s Ă  chaque AVS sauf dans le cas d’une prĂ©conisation de 24 heures ou plus. Sinon, c’est le travail des ERSEH. A priori, la dotation horaire devrait ĂŞtre identique Ă  celle que nous avons actuellement, soit un accompagnement d’environ 4000 Ă©lèves. Le but est toujours de renforcer la formation. Après recrutement, 60 heures de formation sont prĂ©vues en deux sessions de 30 heures. Des stages MIN sont proposĂ©s ; cette annĂ©e, ce sont 130 AESH qui ont pu en bĂ©nĂ©ficier. Il reste des progrès Ă  rĂ©aliser pour que l’information soit diffusĂ©e Ă  l’ensemble des personnels qui ignorent souvent comment consulter leur boite mail acadĂ©mique, quand certains ignorent mĂŞme qu’ils en ont une.

Il faut Ă©galement faire progresser les enseignants dans leur expertise didactique sur le handicap.

Il n’est pas prévu de modifier le statut des AESH. Il y aura très peu de modification par rapport au fonctionnement actuel.

Le SE UNSA a demandé s’il était prévu de mettre en place une brigade de remplacement des AESH. La DSDEN a répondu que non.

 

La carte scolaire se dĂ©roule quant Ă  elle dans un contexte de mouvement particulièrement tendu. Au dĂ©but du CTSD, il subsistait deux bugs qui ont Ă©tĂ© rĂ©solus dans la journĂ©e. A l’issue de l’instance, les accusĂ©s de rĂ©ception avaient enfin pu ĂŞtre envoyĂ©s. La DASEN insiste sur le fait que les Ă©quipes ont Ă©normĂ©ment travaillĂ©, jusque tard la nuit, pour faire avancer le mouvement. Et que contrairement aux prĂ©conisations ministĂ©rielles, elle a dĂ©cidĂ© de ne pas faire travailler ces Ă©quipes le week-end. Le SE UNSA salue cette dĂ©cision, gage de respect et de bon sens. Devant l’ampleur des difficultĂ©s informatiques, chacune des 2400 demandes a Ă©tĂ© sĂ©curisĂ©e Ă  la main !!

La DSDEN entend bien tenir son calendrier et maintient l’instance du mouvement -qui ne sera plus une CAPD mais un CTSD – au 18 juin. Un GT recours aura lieu le 25 juin et un dernier CTSD le 4 juillet pour les affectations provisoires.

 

La DASEN rappelle que le 25 avril, le ministre a annoncĂ© qu’une attention immĂ©diate devait ĂŞtre portĂ©e sur la ruralitĂ© et la maternelle. En consĂ©quence de quoi, elle a fait le choix d’ abaisser « l’indicateur de gestion Â» Ă  29 Ă©lèves par classe en maternelle et Ă  25 dans les RPI, seulement APRES FERMETURE. Si en fermant, la moyenne est au-dessus de 25 : on ne ferme pas.

Le ministre s’est engagé à fournir des moyens pour atteindre l’objectif d’effectifs maximums et les dédoublements annoncés. Soit par vagues pour monter en puissance par niveau. Soit en se basant sur les IPS pour cibler les besoins. Dans tous les cas, nous aurions besoin d’environ 350 postes.

 

Les trois prioritĂ©s du dĂ©partement sont rappelĂ©es :

  • RuralitĂ©
  • DĂ©doublements
  • Poursuite de l’accueil des Ă©lèves handicapĂ©s.

 

Madame la DASEN revient sur la marge conservée en février, dont elle se félicite car elle a constaté de très grands écarts avec certaines situations présentées ce jour, notamment en PS.

 

A nouveau, elle joue la carte de la transparence en annonçant immĂ©diatement les chiffres :

  • + 303 Ă©lèves
  • 38 ouvertures
  • 8 ouvertures conditionnelles transformĂ©es en ouvertures dĂ©finitives
  • 8 abandons d’ouvertures conditionnelles
  • 41 fermetures
  • 55 levĂ©es de fermetures de fermetures
  • 10 abandons de fermetures rĂ©visables.
  • 18 fermetures rĂ©visables.

Bien sûr, ce sont les chiffres avant que les négociations débutent.

Ces négociations ont été éclairées et cordiales, comme c’est le cas depuis l’arrivée de madame l’Inspectrice. Au moment de délibérer, après près de 10 heures d’instance, le SE UNSA a choisi de s’abstenir et a justifié son vote par le contraste entre la qualité et la transparence des répartitions de moyens et la trop faible dotation. Le snuiPP partageait cette analyse et s’est également abstenu. Faisant le même constat mais insistant sur des situations d’écoles encore trop tendues faute de moyens, la CGT et FO ont voté contre. Le SNALC, estimant que la dotation n’est pas du ressort de la DSDEN, a choisi de voter pour.

 

 

 


 
 
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