SECTION SE-Unsa de la SEINE ET MARNE - 2 RUE SAINT LOUIS - 77000 MELUN
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Dotations Horaires Globales Collèges
Si l’on regarde de façon globale les chiffres sont plutôt bons.
Sur l’ensemble du département les heures postes augmentent légèrement (+ 1155,51 h), les heures supplémentaires annuelles (HSA) et les indemnités de missions particulières (IMP) ne changent pas.
Il faut noter que l’ensemble de l’enveloppe n’est pas encore distribué afin de laisser place à quelques aménagements à venir ainsi que la répartition des heures UNSS ou bien des heures « communes non limitrophes ». Nous avons eu l’affirmation que l’ensemble des moyens seraient distribués et qu’en aucun cas le département rendrait des moyens au rectorat.
Ainsi, les quelques baisses de DHG paraissent logiques car liées souvent à une baisse d’effectif ou à un retour à une part d’autonomie « normale » suite à une bienveillance exceptionnelle du département l’année passée.
Toutefois l’on peut regretter que lorsqu’il y a une augmentation de la DHG, elle est souvent de quelques heures ce qui n’a pas de réel impact sur les conditions de travail des personnels.
En somme nous nous retrouvons avec :
Les collèges de catégorie A ont un E/D qui varient de 28,20 élèves à Bailly Romainvilliers à 22,25 élèves à Brou/ Chantereine.
Ceux de catégories B se situent entre 25,78 élèves au collège « la Maillière » à Lognes et 21,42 élèves au collège de Crouy/Ourcq « le Champivert ».
En ce qui concerne la catégorie C, le E/D varie de 25,59 élèves au collège « Politzer » de Dammarie les Lys à 22,31 élèves au collège « A.Rimbaud » à Nemours.
Pour les collèges de catégorie D nous trouvons un E/D oscillant de 23,55 élèves au collège « A.Malraux » à Meaux jusque 20,69 élèves aux « Capucins » à Melun.
Il est à noter que pour les collèges des catégories B,C,D, l’administration tente en fonction de son enveloppe de les gérer avec une statut « rep » soit un E/D inférieur à 25 élèves.
Ce n’est pas le cas pour l’ensemble des collèges concernés notamment à Dammarie les Lys qui devrait revoir d’ici quelques semaines les affectations d’élèves entre ses deux établissements mais aussi dans d’autres secteurs comme Nangis dont les travaux de re-sectorisation ont été repoussés et dans quelques lieux dont les capacités d’accueil sont limitées par une démographie croissante.
Les petits établissements ont souvent un E/D inférieur aux gros établissements car l’effet de structure joue souvent en leur faveur. Lorsque l’on a une arrivée de 40 « 6ème », il est difficile d’envisager autre chose que deux classes de 20 élèves…
Certains établissements « attractifs » comme le collège international de Fontainebleau ou Bailly Romainvilliers auraient pu bénéficier d’une division supplémentaire mais ceci ne s’est pas fait car si l’on crée de la place le E/D ne diminuerait pas forcément.
En effet la loi permet les dérogations tant que l’établissement a une capacité d’accueil suffisante. Ces dérogations sont données selon des critères précis et par « bloc » d’ensemble de dossiers sous les mêmes critères
Si l’on ouvre des divisions, on laisse de la place pour des blocs complets et l’on vide les établissements voisins sans pour autant améliorer les conditions d’enseignement du collège accueillant.
Collèges sortis du dispositif ZEP
Nous arrivons au bout des 3 années durant lesquelles les moyens ont été conservés pour les établissements évincés du dispositif REP+.
Ainsi nous avons eu la confirmation que les collègues travaillants dans ces collèges percevaient pour la dernière année l’indemnité « éducation prioritaire » ce qui nous fait craindre un départ massif de ceux-ci et donc une déstabilisation de beaucoup d’équipes pédagogiques.
Toutefois la seine et marne affirme sa volonté de regarder ces établissements avec bienveillance et, suite à notre intervention, l’inspectrice académique nous a promis de revoir le cas de certains collèges anciennement en « ZEP rurale ». Si certaines divisions ne peuvent être ré-ouvertes nous aurions sans doute, au minimum, une augmentation significative de la part « d’autonomie » afin de favoriser le travail en groupe restreint.
Le conseil pédagogique devra alors s’emparer de ces moyens supplémentaires afin qu’ils ne soient pas utilisés dans un autre but.
Le maître-mot de l’administration durant ce groupe de travail fut l’ « EQUITE ».
C’est avec cet objectif que la répartition de la DHG, dévolue à la Seine et Marne, fut faite.
Ce fut aussi notre constat lorsque nous avons étudiés les documents fournis.
De plus nous imaginons bien que les mois prochains, au regard du climat politique actuel, risquent de tendre vers nette dégradation des conditions d’enseignement.
Toutefois nous regrettons que l’enveloppe globale ne soit pas plus importante ce qui laisse encore quelques collèges dans des situations que l’on aurait souhaité plus favorables.
C’est pourquoi au moment du vote de cette répartition l’Unsa Education s’est abstenu tandis que l’ensemble des autres organisations syndicales votaient contre.