Cela fait plus de 30 ans que le corps des Professeurs des Écoles (PE) a été créé. Les institutrices et instituteurs à la retraite devaient bénéficier à terme de la revalorisation de leur pension par l’assimilation, c’est-à-dire le reclassement dans le « nouveau » corps. À ce jour ils sont toujours dans l’attente. Le SE-Unsa ne les oublie pas et intervient auprès du président de la République.
En 1990 le corps des PE fut créé pour répondre à notre revendication de revalorisation des instituteurs et de rapprochement entre les corps des premier et second degrés : même grille de rémunération, même déroulement de carrière, même niveau de recrutement et même lieu de formation.
Cette conquête syndicale extraordinaire fut arrachée par le SE-Unsa (Sni-PEGC à l’époque) et l’ensemble des collègues qui se mobilisèrent à ses côtés.
La création du nouveau corps s’accompagnait d’un dispositif d’intégration pour les actifs qui devait permettre à tous les instits de devenir PE avant 2007. Une fois le corps éteint chez les actifs les retraités devaient bénéficier à leur tour de la revalorisation en étant assimilés dans le nouveau corps. Malheureusement tous les collègues actifs n’ont pas fait le choix de l’intégration, empêchant de fait l’extinction du corps et donc l’assimilation des retraités.
Le SE-Unsa n’oublie pas les retraités concernés. Après avoir relancé les ministres de l’Éducation nationale et de la Fonction publique en 2019, le SE-Unsa interpelle cette année directement le chef de l’État fort des milliers de signatures recueillies par notre pétition.
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