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L’administration contraint les enseignants à envisager des organisations pédagogiques inadaptées : 33 élèves dans une classe, 24 dans une autre, c’est possible en Seine-Maritime !
La prochaine instance de carte scolaire aura lieu jeudi 5 septembre 2024. À cette occasion, le SE-Unsa tient à mettre en avant l’ensemble des situations dans lesquelles les plafonds fixés ont contraint les équipes dans leur répartition.
Certaines classes sont plafonnées, tandis que d'autres atteignent des effectifs impensables. Les Inspecteurs de l'Éducation nationale (IEN) insistent pour respecter de façon absolue les directives de limitation, même si cela conduit à des écarts-types aberrants. Qu'en est-il des inscriptions tardives ? Celles-ci exacerbent les déséquilibres : les nouveaux inscrits sont souvent affectés à des classes déjà surchargées. En arrivera-t-on à refuser des élèves pour respecter la limitation à 24 hors REP ou 15 en REP ?
Pour le SE-Unsa, ces conditions de rentrée défavorables mettent en difficulté les équipes et nuisent à la scolarité des élèves concernés.
L’objectif chiffré ne doit pas prévaloir sur la qualité des conditions d’apprentissage de tous les élèves. C’est une directive qui contraint les enseignants sans engager l’employeur à fournir les moyens nécessaires.
[Mise à jour suite à la carte scolaire] : Les IEN ont eu pour consigne d'encourager des organisations respectant les plafonds. La DASEN souhaite être sollicitée en cas de proposition alternative afin de valider le choix proposé. Pour le SE-Unsa, c'est une décision contraignante qui remet en doute le rôle et l'expertise des équipes enseignantes. Les répartitions doivent être pensées autour de l'intérêt pédagogique et non selon des contraintes statistiques.
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