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AttractivitĂ© et rĂ©munĂ©ration : le SE-Unsa met les PsyEN en lumière
Article publié le lundi 7 novembre 2022.
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Depuis le 19 octobre, un temps de concertation pour définir et mettre en place des axes pour revaloriser et rendre attractifs les métiers de l’Éducation nationale s’est ouvert. Le SE-Unsa a pris pleinement sa place dans les débats et n’a pas manqué d’être source de propositions pour l’ensemble des corps et en particulier pour les PsyEN, trop souvent oubliés.
 
 
Un manque d’attractivité pour le métier de PsyEN
 
Le SE-Unsa alerte depuis de nombreuses annĂ©es sur le manque d’attractivitĂ© du mĂ©tier de PsyEN. Le nombre de postes de PsyEN vacants ou non occupĂ©s est croissant : postes non pourvus faute de recrutement, collègues en congĂ©s longue maladie non remplacĂ©s, temps partiels non complĂ©tĂ©s… Le manque de reconnaissance des missions des PsyEN et la rĂ©munĂ©ration qui devrait accompagner cette reconnaissance sont centrales.
 
 
Le constat d’une rémunération insuffisante
 
Selon le dernier rapport social de la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (Depp), les PsyEN sont, en moyenne, moins bien rĂ©munĂ©rĂ©s que les professeurs : leur salaire est de 50 euros infĂ©rieur Ă  la rĂ©munĂ©ration nette moyenne de tous les professeurs du premier comme du second degrĂ©.
 
Les raisons, notamment :
  • Accès Ă  l’emploi tardif sans rĂ©el reclassement des expĂ©riences antĂ©rieures (exceptĂ© pour le 3e concours)
  • Accès Ă  la hors-classe en moyenne 5 ans plus tard que les autres corps. Certains PsyEN n’y accèdent pas avant leur dĂ©part en retraite.
  • Accès Ă  la classe exceptionnelle d’autant plus retardĂ© qu’aucune mission particulière n’est reconnue pour les PsyEN (exceptĂ© pour les DCIO)
  • Aucune indemnitĂ© (IMP, Isae/Isoe, NBI, ISS…)
  • Aucune rĂ©tribution des heures supplĂ©mentaires
  • DifficultĂ© d’accès au cumul d’activitĂ© (soumis au temps partiel)
  • Absence de perspective d’évolution de carrière (notamment pour les PsyEN EDA)
  • Rupture d’égalitĂ© indemnitaire pour les PsyEN EDO
  • IndemnitĂ© de charge administrative (ICA) trop faible pour les DCIO
La hausse du point d’indice a mĂŞme contribuĂ© Ă  creuser ces inĂ©galitĂ©s entre les diffĂ©rents corps car certaines indemnitĂ©s Ă©tant dĂ©sindexĂ©es du point d’indice, celles-ci n’ont pas bĂ©nĂ©ficiĂ© de l’augmentation de 3,5 % du point d’indice en aoĂ»t 2022. 
 
 
Les demandes du SE-Unsa
 
À chaque moment de concertation avec le ministère concernant les rémunérations des personnels, le SE-Unsa poursuit ses revendications pour tous les corps avec pour seul objectif de corriger les différences de rémunération.
Le ministère vient de proposer une augmentation de l’indemnité des PsyEN EDO. Nous ne pouvons que saluer ce geste dans une perspective de réelle unification du corps des PsyEN. Toutefois, cette augmentation aurait pu être plus conséquente pour mieux reconnaître les missions des PsyEN.
Pour le SE-Unsa, une rĂ©elle revalorisation du point d’indice est un impĂ©ratif ! Il revendique Ă©galement le versement d’IMP pour tous les corps. Par ailleurs, il est urgent de reconsidĂ©rer les contingentements hors-classe et classe exceptionnelle, ainsi que les critères d’accès au vivier 1, permettant alors des promotions dans chaque territoire.

Enfin, le SE-Unsa continue de porter l’exigence du concours après l’obtention du master de Psychologie, octroyant ainsi aux PsyEN la même rémunération que les agrégés.

 

 

 
 
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