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Muts inter CPE : un mouvement plutĂ´t stable
Article publié le mercredi 15 mars 2017.
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La CAPN traitant des mutations inter académiques s’est réunie au Ministère le mercredi 8 mars au matin.
 
Le nombre de capacités d’accueil en 2017 se trouve dans le prolongement de 2016 avec un contingent d’un peu plus de 500 mutés. Il apparaît que la dotation de 250 postes de CPE pour la rentrée de septembre 2017 ait peu joué dans l’accroissement des capacités puisque le différentiel n’est que de +18.
 
Une académie se trouve particulièrement maltraitée avec une capacité très faible. Il s’agit de BESANCON qui voit passer son barème d’accès de 172,1 pts à 706,2 pts. Cet écart vertigineux laisse aux portes de la Franche Comté un nombre important de collègues qui, à la lecture des barèmes moyens sur 10 ans, pouvaient cependant espérer entrer dans cette académie.
 
Ce type d’écart excessif sur deux années successives plaide pour revenir à une information en amont sur la connaissance des capacités d’accueil avant l’ouverture du serveur. Cette transmission d’informations aux organisations syndicales garantirait aux candidats à mutation une information correcte sur les chances de réussite de leur projet de mobilité. La communication de ces données est, qui plus est, tout à fait légitime dans le cadre de la Fonction publique et dans l’esprit du dialogue social.
 
Globalement, le mouvement CPE 2017 s’inscrit dans la continuité des précédents avec de très fortes demandes sur les académies du sud (en particulier du sud-ouest), de l’ouest et les DOM. La pression sur ces académies laisse, comme chaque année, son lot de déceptions et d’amertumes, particulièrement chez les candidats en charge de famille avec parfois plusieurs enfants.
 
Une seule académie, LILLE, voit son barème baisser de manière significative. C’est en réalité le seul cas où l’on pourrait faire un parallèle avec le nombre de créations de postes.
 
Certaines académies, que nous qualifierons de transitoires, comme ORLEANS TOURS, GRENOBLE ou de CAEN voient un volume conséquent de passages et un renouvellement constant des équipes dans les établissements. L’affectation, dans une académie intermédiaire, n’est pas forcément de tout repos. Par exemple, les collègues originaires de MONTPELLIER, NICE ou AIX MARSEILLE entrant dans l’académie de GRENOBLE ont du mal à accepter d’être nommés en Haute-Savoie, certains ne prenant les postes (mise en disponibilité, congé parental…).
 
Comme par le passé, la majorité des stagiaires sans bonification familiale débutent leur parcours de titulaires dans les académies d’Ile de France, notamment à Versailles mais plus encore à Créteil. Or, le mouvement de 2017 confirme cette récurrence qui fragilise autant ces académies que les agents eux-mêmes.
 
Nous avons rappelé à l’administration que nous comptions sur sa bienveillance à l’égard des collègues sollicitant des demandes de révision d’affectation, en particulier celles relevant du rapprochement de conjoint ou de situations médicales préoccupantes.

Enfin, 15 mutations ont été réalisées à Mayotte : 9 au bénéfice de collègues en provenance d’académies métropolitaines, 6 au bénéfice de collègues déjà en poste sur ce département. À l’issue des opérations, 7 postes restent encore vacants. Nous avons suggéré qu’une affectation à Mayotte soit proposée plus prioritairement aux collègues stagiaires de la Réunion qui se retrouvent souvent nommés en Ile de France contre leur gré. Le Ministère a répondu que le projet était à l’étude.
 
Pour avoir accès aux barèmes d'accès des différentes académies, suivez le lien ici et choisissez dans le menu déroulant E0030 personnels d'éducation.
 
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