Encore une fois, une modification de FAQ officiellement datée du 24 avril mais  publiée le 26, le jour de la reprise.

De plus les nouveaux éléments ne sont plus en surbrillance dans le sommaire...

Les nouveautés :

Organisation de l’enseignement en lycées et collèges :

Pour les 15 départements où la situation sanitaire est la plus dégradée, la nouvelle FAQ précise pour les collèges que la jauge de 50% est un maximum en même temps qu’elle indique que tous les élèves de 6^ème et de 5^ème seront accueillis à temps plein. Cette disposition peut être étendue à d’autres département, avec l’accord du recteur, si des contraintes propres à l’établissement le justifient.

Pour les lycées et élèves des classes de formation supérieure, la jauge est fixée à 50% maximum de l’effectif total de l’établissement.

Enseignement de l’EPS :

La nouvelle FAQ indique que les activités de motricité en école maternelle restent possibles en intérieur.

Elle ajoute, parmi les dérogations à l’interdiction de la pratique de l’EPS en intérieur, les évaluations qui font partie du contrôle en cours de formation (CCF).

Garde d’enfants en cas de fermeture de classe, section ou établissement :

La FAQ précise que, lorsque le télétravail n’est pas possible, une ASA (hors contingent pour garde d’enfants malades) est mise en place pour les personnels de l’Education nationale devant garder leurs enfants de moins de 16 ans.

Notre avis :

La version de la FAQ du 23 avril aura fait long feu. Elle a été remplacée par une nouvelle version le 26 avril. Il est en outre regrettable qu’au-delà des problèmes d’horodatage, la nouvelle FAQ vienne finalement corriger des points comme :

* le maintien des activités motrices en intérieur en maternelle alors que ce même débat a déjà eu lieu il y a plusieurs semaines,

* la précision que la règle fonction publique sur la possibilité d’ASA pour garde d’enfants s’applique également aux agents de l’Education nationale.

Ces corrections peu lisibles car communiquées tardivement, isolément et de façon quasi invisible viennent une fois de plus conforter notre communication sur l’inquiétude et le découragement de la profession