SECTION SE-Unsa de la SAONE ET LOIRE - MAISON DES SYNDICATS - 2 RUE DU PARC - 71100 CHALON SUR SAONE
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Cette après-midi s'est tenu le premier CDEN de l'année, consacré au bilan de la rentrée et au projet de modifications de la carte des secteurs scolaires des collèges de Chalon sur Saône. Il était coprésidé par la Secrétaire générale de la préfecture, le Préfet étant retenu par d'autres obligations, et laDASEN.
Les organisations syndicales représentatives des personnels et la fédération de parents FCPE ont respectivement pris la parole pour dénoncer le projet de loi de finances 2025, qui n’est pas à la hauteur pour le service public d’éducation. Alors qu’il aurait été possible d’élaborer des cartes scolaires plus qualitatives, nous en resterons, une fois de plus au quantitatif.
Veuillez trouver en pièce jointe la déclaration de l’UNSA Education, qui évoque également les récentes annonces de notre ministre et le financement de l’enseignement privé.
BILAN DE RENTREE
2302 élèves de moins dans l’académie, dans le 71, baisse de 695 élèves ⇒ 24 emplois supprimés.
R24 : 504 élèves, 1960 classes
Taux d’encadrement (P/E : nombre d’enseignant pour 100 élèves) augmente, en moyenne 20.75, malgré la baisse des moyens.
Soutien à la ruralité : 8 maintiens d’emploi dans les communes rurales, 5 maintiens en zone rurale isolée et implantation de 2 ULIS (Louhans, Epinac), TER (territoires éducatifs ruraux) création à Pierre de Bresse et maintien à Bourbon Lancy
-507 dans l’académie, -266 dans le 71 (collège, lycée), -176 dans les collèges
-68 en lycée ; département qui oriente le plus en lycée pro, +40% des élèves s’orientent en voie pro
DHG collège : + 161.5h (HP 116.95, HSA/IMP 44.55), création d’une ULIS TSA à Mâcon Schumann, renforcement d’UPE2A de St Exupéry à Macon et mise en place du « Choc des savoirs » (1054,50h équivalent de 55 ETP)
Peu de petits collèges dans notre département, contrairement aux autres départements de l’académie
PACTE non intégré à la DHG
10% d’augmentation des HSA
Question des classes à plus de 30 élèves dans le département ? aucune réponse de l’administration
17% d’augmentation des élèves en situation de handicap, croissance régulière depuis 5 ans +128, 721.36 ETP de moyens en AESH (+30.56 ETP)
M. Ensel, pour la FCPE :nombreuses inquiétudes en termes de moyens, mutualisation des AESH, nombre croissant d’enfants pour chaque AESH…
Depuis 2002, elle est soumise à autorisation ; 238 familles concernées en septembre 24
baisse sur le DNB, bons résultats pour les bacs généraux et technologiques ; taux plus important d’élèves en CAP.
Classe prépa seconde : demande d’un bilan en juin par la FCPE. Dasen : évaluation prévue au niveau académique
30 000 euros sur 3 années : PASS culture, école ouverte, NEFE, école apprenante…
PROJET DE RESECTORISATION A CHALON
Mme Massimo, conseil départemental : au départ, sollicitation du collège Camille Chevalier, au-delà de ses capacités, pour améliorer les conditions d’accueil.
3 objectifs dans la révision de la carte scolaire sur la commune de Chalon-sur-Saône :
1. Equilibrer les effectifs des collèges avec un taux d’occupation compris entre 100% et 90%
2. Garantir des conditions d’un climat scolaire serein, propice à l’apprentissage
3. Veiller à une mixité sociale équilibrée
2 hypothèses retenues :
Hypothèse 1 : modification des secteurs de Camille Chevalier, de Jean Vilar et de Robert Doisneau
La très grande proximité géographique des collèges Robert Doisneau et Camille Chevalier ne permet pas de faire basculer directement une école d’un secteur à l’autre. Aucune école ne se situe entre les deux collèges. Il apparaît donc nécessaire d’intégrer les autres collèges à la redéfinition des secteurs scolaires. La première solution serait de rattacher :
− l’école Anne Franck au collège Jean Vilar (jusqu’à présent rattachée au collège Camille Chevalier)
− l’école Laënnec au collège Robert Doisneau (jusqu’à présent rattachée au collège Jean Vilar).
Cette solution aurait un impact positif pour les effectifs des 3 collèges : Camille Chevalier devrait, à terme, diminuer de 70 élèves, Robert Doisneau devrait augmenter de 58 élèves, Jean Vilar devrait augmenter de 12 élèves.
En termes de mixité scolaire, le collège Robert Doisneau dont l’Indice de positionnement social (IPS) est parmi les plus bas du Département (79,1 à la rentrée 2023), devrait progresser puisque celui de l’école Laënnec lui est supérieur (94,2 à la rentrée 2023). L’IPS de Jean Vilar devrait diminuer puisque l’IPS de l’école Anne Franck est de 70,2. L’IPS du collège Camille Chevalier devrait légèrement progresser. En termes de proximité, l’école Anne Franck est plus proche du collège Jean Vilar qu’elle ne l’est actuellement du collège Camille Chevalier. L’école Laënnec est située à 20 minutes du collège Robert Doisneau.
Hypothèse 2 : modification des secteurs de Camille Chevalier, de Jean Vilar et de Jacques Prévert : La seconde hypothèse serait de rattacher :
− l’école Anne Franck au collège Jean Vilar (jusqu’à présent rattachée au collège Camille Chevalier), comme dans la première hypothèse,
− l’école Clairs Logis au collège Jacques Prévert (jusqu’à présent rattachée au collège Jean Vilar).
Les conséquences seraient identiques pour le collège Camille Chevalier avec le départ des élèves de l’école Anne Franck. Pour rappel, les élèves de l’école Anne Franck rejoignent à 50% le collège Camille Chevalier. 18% vont déjà au collège Anne Franck et 9% vont au collège Jacques Prévert. Les élèves de l’école Clairs Logis vont actuellement à 84% au collège Jean Vilar.
Cette 2nde hypothèse serait celle privilégiée par les chefs d’établissements.
Questions :
FCPE : satisfaction que les IPS soient pris en compte ; regret du RDV manqué pour les enfants, il y a 15 ans. Espoir d’ouvrir le dossier de la sectorisation, de la mixité sociale, du climat scolaire
L'UNSA Education s’abstient sur cette hypothèse 2 et vote contre l’hypothèse 1.
L’avis du SE-UNSA : inquiétude pour les écoles St Exupéry et Kergomar, non concernées par cette sectorisation. Les écoles des Prés Saint Jean devraient être toutes classées REP. De même, le collège Doisneau doit être accompagné, par l’Education nationale comme par l’Etat, les prochaines années.