La réforme du lycée GT est menée dans un contexte de suppressions de postes, alors que le nombre d’élèves a augmenté ces dernières années ! Si des économies ont été réalisées en supprimant les séries, on aurait pu les réinvestir dans l’accompagnement des élèves, ce qui n’a pas été fait. Des moyens de marge existent toutefois, 12 heures par division en seconde, 8 heures dans le cycle terminal, qui permettent d’organiser des dédoublements, mais ils sont mis en concurrence avec les options et l’accompagnement. Pour que les élèves puissent vraiment choisir leurs spécialités librement, il faut aussi des moyens pour créer un nombre suffisant de groupes de spécialités.
La démarche du SE-Unsa
Pour toutes ces raisons, le SE-Unsa s’est battu tout au long de la concertation sur la réforme du lycée GT pour obtenir des moyens suffisants et continue à le faire. Le SE-Unsa a obtenu l’augmentation des heures de marge, notamment pour la série STMG. Nous avons aussi obtenu qu’une attention particulière soit donnée aux petits établissements, pour qu’ils puissent offrir un nombre suffisant de spécialités à leurs élèves. Il faut maintenant aller plus loin !
Nos propositions pour avancer
- financement des options, notamment maths complémentaires, dans la DHG : Les options ne doivent pas être mises en concurrence avec les moyens d’accompagnement, elles doivent être réparties sur le territoire par une carte académique, pour assurer la mixité sociale entre établissements. Maths complémentaires doit être accessible dès la première, sans être prélevée sur la DHG : tous les élèves qui auront besoin d’un bagage minimum en mathématiques devront la choisir !
- Des moyens pour des groupes à effectifs réduits et l’accompagnement personnalisé : La marge horaire par division doit pouvoir bénéficier à toutes les disciplines, pour permettre de travailler autrement en classe, et notamment pour accompagner les élèves dans la construction de leur projet d’orientation et pour la préparation de l’épreuve orale finale.
- Des DHG suffisantes pour assurer la continuité des spécialités de la première à la terminale : Un nombre raisonnable de combinaisons doivent être accessibles aux élèves, en ouvrant un groupe suffisant de groupes de spécialités.
En savoir plus