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RĂ©munĂ©ration et dĂ©roulement de carrière : des changements de grades plus faciles et plus rapides
Article publié le jeudi 23 février 2023.
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Dans le cadre des discussions engagées avec le ministère sur la rémunération des enseignants, des personnels d’éducation et des Psy-EN, le SE-Unsa exige des mesures pour accélérer les carrières notamment les accès à la hors-classe et la classe exceptionnelle.
 
 
Les propositions du ministère suite aux demandes du SE-Unsa
 
Pour rĂ©pondre Ă  la demande du SE-Unsa d’augmenter les taux de promotions Ă  la hors-classe, le ministère propose que le taux promus/promouvables atteigne progressivement 23 % en 2025, soit 15 200 promotions supplĂ©mentaires cumulĂ©es sur 2023/2025.
 
Pour la classe exceptionnelle, le contingentement serait progressivement relevĂ© de 10,5 % en 2023 Ă  13,5 % en 2026. Le cadre dĂ©rogatoire qui abaisse depuis 2 ans la plage d’appel du vivier 2 au 6e Ă©chelon pour les PE et les PsyEN serait reconduit, tel que le SE-Unsa le demande depuis le dĂ©part.
 
L’accès actuellement plutĂ´t « par mĂ©rite Â» Ă  l’échelon spĂ©cial de la classe exceptionnelle entrerait dans une logique plus commune d’avancement Ă  l’anciennetĂ©.
 
 
Ne pas oublier « les punis Â» de la hors-classe
 
Le SE-Unsa a explicitement demandĂ© au ministère que soit enfin rĂ©glĂ©e la question des « oubliĂ©s Â» du protocole de 2015 relatif aux parcours professionnels carrières et rĂ©munĂ©rations (PPCR).
Pour cela, il demande que ces collègues qui, faute de rendez-vous de carrière lors de la transition entre ancien et nouveau mode de déroulement de carrière et s’étant ainsi vu administrer arbitrairement un avis pérenne pénalisant, soient promus dès cette année 2023 à la hors-classe.
 
De mĂŞme, le SE-Unsa demande que les professeurs des Ă©coles, anciens instituteurs, pour lesquels les DSDEN ont toujours refusĂ© de reconnaĂ®tre leur anciennetĂ© dans leur prĂ©cĂ©dent corps, soit aussi promus Ă  la hors-classe dès 2023 s’ils n’y sont pas encore passĂ©s. 
 
 
Éviter une chute des promotions à la classe exceptionnelle
 
L’augmentation du contingentement permettrait de limiter la chute drastique programmĂ©e du nombre de promotions en 2024 (de 14 265 Ă  6 726 tous corps confondus) en crĂ©ant chaque annĂ©e environ 7 200 nouvelles possibilitĂ©s de promotions.
 
Cependant, pour le SE-Unsa, ce n’est qu’une mesure d’urgence qui ne suffira pas Ă  terme Ă  dĂ©sengorger la classe exceptionnelle et ne dispensera pas de passer Ă  un taux promus/promouvables. En effet, le contingentement contraint Ă  attendre que des places se libèrent Ă  la classe exceptionnelle pour que de nouveaux collègues puissent y accĂ©der, Ă  la diffĂ©rence d’un taux de promotions qui dĂ©finit un pourcentage de promotions par rapport au nombre de promouvable.
 
Le SE-Unsa a Ă©galement rappelĂ© le problème du manque de fonctions Ă©ligibles au titre du vivier 1 dans certains corps et l’absence de promotions offertes dans certains corps Ă  petits effectifs et sur certains territoires, plusieurs annĂ©es de suite. Le SE-Unsa a demandĂ© qu’il y ait des promotions possibles sur tout le territoire et quelle que soit la taille du corps.
 
Le SE-Unsa ayant toujours exigĂ© qu’aucune promotion ne soit perdue a Ă©galement demandĂ© de travailler la question de la fongibilitĂ© entre viviers 1 et 2, c’est-Ă -dire que des promotions non utilisĂ©es dans le vivier 1 puissent ĂŞtre utilisĂ©es dans le vivier 2. Pour le SE-Unsa, ne pas prononcer des promotions budgĂ©tisĂ©es pour des raisons mĂ©caniques alors mĂŞme que l’on cherche des leviers d’amĂ©lioration des rĂ©munĂ©rations est un non-sens.
 
 
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