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SE-UNSA 68


 Par SE-UNSA 068
 Le  lundi 6 mars 2017

Direction d’école : des engagements qui ne vont pas assez loin

 
La ministre a rendu publics « 16 engagements pour faciliter l’exercice du métier de directeur d’école » (cf PJ). Le ministère reprend ainsi à son compte la charte de confiance résultant d’une initiative du SE-Unsa et du collectif* qui travaille sur cette question depuis plusieurs mois. Si ce document évoque des éléments facilitateurs, il fait l'impasse sur l'aide administrative dans un contexte où les directeurs sont de plus en plus sollicités. La question des EVS n'est même pas abordée... 

Le document comporte des engagements dont la réalisation contribuerait à améliorer les conditions de travail des directeurs :

- bénéficier des équipements adaptés pour fonctionner
- disposer d’une planification annuelle des réunions
- avoir des délais de réponse raisonnables pour les enquêtes
- éviter de recevoir plusieurs fois la même information
- avoir effectivement la formation règlementaire prévue
- disposer d’outils numériques facilitant la gestion administrative
 
Pour le SE-Unsa, certains engagements auraient mérité d’aller plus loin. Une limitation des sollicitations des directeurs en dehors des heures de service, avoir une formation et le temps  nécessaire pour l’appropriation des nouveaux outils ou supprimer des tâches concrètes devenues chronophages en sont des exemples non-exhaustifs.
 
Ces engagements doivent maintenant trouver des déclinaisons concrètes localement. Pour le SE-Unsa, ils doivent servir d’appui pour faire évoluer des pratiques marquées encore trop souvent par une absence de confiance de la part de l’administration.
 
Au-delà, pour le SE-Unsa, cette question récurrente de la direction d’école ne pourra se traiter sur le fond et la durée qu’en abordant enfin l’indispensable réflexion sur la structuration actuelle de l’école et son statut.
 
(*) Ce collectif comprend le SE-Unsa, le SIEN-Unsa, le Sgen CFDT et le GDID