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NOUVEAUX CONCOURS
Article publié le mardi 12 janvier 2010.
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Les concours auront désormais deux épreuves d’admissibilité à caractère disciplinaire et deux épreuves d’admission comportant une dimension professionnelle.

 

- Les épreuves d’admissibilité devront consacrer l’élévation du niveau scientifique, voulue par la réforme, et sélectionner les étudiants ayant le meilleur niveau scientifique dans la ou les discipline(s) (PE, PLP) concernées, car appuyées sur des masters « généralistes ». Elles ne comporteront pas d’évaluations à caractère didactique ou pédagogique, non pertinentes à ce stade.

-  Pour le concours de recrutement des professeurs des écoles, les deux épreuves écrites concerneront deux domaines : le français et la culture humaniste, d’une part, les mathématiques et les sciences, d’autre part.

- Les programmes scolaires devront constituer l’univers de référence des savoirs évalués. Les programmes des concours traduiront de manière adaptée cet objectif.

 

- Les épreuves d’admission, au nombre de deux, vérifieront l’aptitude à enseigner − ou à exercer une mission éducative pour les CPE − mais également la capacité à contextualiser son enseignement ou sa mission éducative : connaissances des publics, des degrés d’enseignement, des deux curriculums de formation…

-  La première épreuve sera, selon les disciplines, (ou les missions dans le cas des CPE) une leçon. Le cas échéant, elle pourra s’appuyer sur un montage expérimental pour les sciences ou des activités professionnelles antérieures, notamment pour les PLP.

- La deuxième épreuve consistera à analyser un dossier proposé par le jury dans un champ disciplinaire (ou un domaine pour les CPE), comportant des documents (écrits, sonores, iconographiques…). Un temps spécifique d’interrogation sur la maîtrise de la compétence « agir en fonctionnaire de l’État et de façon éthique et responsable » sera prévu.

 

Première surprise, le terme de pédagogie est banni de la présentation. La seule fois où on l’évoque c’est pour dire qu’on ne l’utilisera pas !

Il existe une méconnaissance totale de ce que recouvre la notion de « dimension professionnelle ». Pour nos interlocuteurs, cela se résume à une leçon présentée devant un jury mais… sans élèves. Comment peut-on encore affirmer, en ce 21ème siècle qu’il existerait une « leçon modèle » ?

Avec la prééminence du tout disciplinaire, les PE pourraient vite devenir des enseignants bivalents (français maths). Pour le reste, tout est renvoyé à des « modules complémentaires » qui seront proposés ou pas par l’université ou à des pré-requis (en langue notamment)

 

La ligne directrice de cette réforme est non pas d’offrir une réelle formation professionnelle aux quelques 15000 lauréats de concours mais d’essayer de permettre à ceux qui échoueraient aux concours de pouvoir s’orienter vers « autre chose » grâce au caractère « généraliste » des masters.. Voilà donc le paradoxe d’une réforme qui concernera surtout ceux qui ne veulent ou peuvent devenir enseignant ! Un comble !

L’épreuve de connaissance générale du système éducatif se voit reléguée à la marge.

 
 
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