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PPPE : une nouvelle voie d’accès au CRPE dès la rentrĂ©e 2021
Article publié le dimanche 21 mars 2021.
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21 mars 2021

25 PPPE (parcours préparatoire au professorat des écoles) ouvriront à la rentrée 2021. Ils concerneront environ 1000 futurs bacheliers.

Identifiable sur Parcoursup, le PPPE est un parcours de licence implanté dans les lycées, qui s’appuie sur une alternance lycée/université.

Il est prĂ©vu pour se prĂ©parer au master MEEF 1er degrĂ© et poursuit un double objectif : un recrutement sur critères sociaux, et le renforcement des compĂ©tences des laurĂ©ats de concours en français et en maths.

 

Principes gĂ©nĂ©raux 

â—Ź Le PPPE est un parcours pluridisciplinaire. Il comprend :

– un socle d’enseignements fondamentaux

– une initiation aux sciences de l’éducation

– une sensibilisation à l’environnement institutionnel.

● Les différents temps d’enseignement ont lieu simultanément en lycée et en université avec une universitarisation progressive du parcours. Le volume horaire hebdomadaire est de 27 heures.

● Une professionnalisation progressive est prévue tout au long des trois années (stages d’observation, y compris des possibilités de stage dans les structures et dispositif relevant du handicap). Le PPPE pourra comporter un temps de mobilité internationale et de découverte d’autres systèmes de formation des PE.

● Il est adossé à une licence généraliste censée permettre une réorientation ou une insertion professionnelle à l’issue du parcours.

â—Ź C’est une co-construction « sco-sup Â» qui s’opère Ă  tous les niveaux : obtention du label, Ă©laboration des programmes et modalitĂ©s des contrĂ´les des connaissances, construction des parcours des Ă©tudiants.

Positionnement du SE-Unsa

Sur le fond : si l’on partage le double souci de rendre le recrutement des PE plus Ă©largi, en adĂ©quation avec la diversitĂ© de la sociĂ©tĂ©, et tout en renforçant les compĂ©tences des laurĂ©ats de concours, nous conservons des doutes sur la voie choisie. Comme souvent le ministère expĂ©rimente sans avoir Ă©valuĂ© les dispositifs dĂ©jĂ  existants (licence pluridisciplinaires ou AED prĂ©-pro). Diversifier les parcours, ce n’est pas les empiler, au risque de brouiller les parcours pour d’aspirants candidats.

Si la co-construction « sco-sup Â» peut se rĂ©vĂ©ler utile, nous sommes inquiets que des Ă©lĂ©ments essentiels de cette co-construction ne soient pas encore Ă©tablis et ce alors que la formation dĂ©bute dans Ă  peine un an. On connaĂ®t certes l’organisation des enseignements, mais les programmes n’ont pas encore Ă©tĂ© dĂ©finis. Sur la constitution des Ă©quipes dans les lycĂ©es, nous sommes Ă©galement encore dans l’inconnu : les enseignants seront-ils recrutĂ©s par l’IG sur le modèle des postes Ă  profil CPGE comme pourrait le laisser penser l’architecture globale du projet ? Ou « dĂ©signĂ©s volontaires Â» dans les lycĂ©es accueillants les PPPE ? Nous avons alertĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de ne pas affaiblir davantage les Ă©quipes pĂ©dagogiques et vie scolaire des lycĂ©es, et plus gĂ©nĂ©ralement d’être tenus localement informĂ©s, et en temps rĂ©el de l’avancĂ©e des 25 projets retenus.

 

 
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