Comme tous les gens sensés et responsables, le SE-Unsa revendique pour tous les directeurs et directrices une aide administrative formée et pérenne.

Néanmoins, un tien vaut mieux que deux tu l'auras... De nombreuses écoles sont dans une situation d'urgence. Le SE-Unsa a demandé au Directeur académique en instance que soient prises des mesures concrètes. Des préconisations doivent être faites aux directrices et directeurs pour que les conséquences de la perte de l'aide administrative soient amenuisées. Parce que les directeurs.rices ne sont ni concierges, ni standardites, ni des boîtes mails.

Pour le SE-Unsa 66, il est impératif dès aujourd'hui que la direction des services revoit sa façon de communiquer en terme de flot numérique. Nous demandons la création de listes de diffusion adaptées. Il faut que la DSDEN se responsabilise et restreigne ses envois numériques en n'envoyant à une école que ce qui la concerne directement.

Une information émanant des IEN doit être passée aux familles pour que les prises en charge sur le temps scolaire soient limitées : le directeur n'a pas vocation à laisser sa classe plusieurs fois par jour pour aller ouvrir le portail. Il est temps que l'administration s'implique.

Aujourd'hui les directrices et directeurs ont du mal à remplir leur rôle d'impulsion pédagogique et travailler la relation école famille alors que c'est fondamental.

Nous avons bien fait remarquer que la perte de l'aide administrative ne pouvait pas être compensée par l'embauche des services civiques universels. Ces jeunes sont embauchés pour remplir des missions bien particulières autour de la citoyenneté. Ils n'ont pas vocation à faire du secrétariat et surtout ils ne sont pas formés.

Le SE-Unsa 66 a réclamé qu'un groupe de travail soit réuni afin de mettre en place une serie de mesures concrètes et lisibles qui soulageront un temps soit peu les directeurs et directrices d'école.

Nous ne voudrions pas que cette mission clé devienne de plus en plus inattractive.