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Point d’information sanitaire avec le rectorat de l’académie de Montpellier : point d’étape et respect des engagements
Article publié le vendredi 11 février 2022.
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Tel que s'y était engagé le ministre de l'Education Nationale et le premier ministre à l'issue de la journée de grève du 13 janvier, les organisations syndicales représentatives sont reçues une semaine sur deux par le rectorat. L'objectif : faire un point d'étape sur la situation sanitaire dans les établissements scolaires et sur l'ensemble des mesures associées à la pandémie que ce soit au niveau matériel ou humain.
L'UNSA apprécie ces moments d'échanges pluri-partenariaux qui nous permettent de faire des points réguliers entre les annonces et la réalisation des faits sur le terrain.
Ces rencontres sont autant d'occasion pour nous de rappeler les besoins et la réalité des personnels sur le terrain. 

 

Point sur la crise sanitaire avec le rectorat de l'académie de Montpellier du mercredi 9 février 2022
 
Il s'agit d'une actualisation des informations par rapport à la dernière réunion qui a eu lieu au sujet de la crise sanitaire.
 
1) Évolution de la situation sanitaire avec la présentation de l'agence régionale de santé. 
 
La circulation virale se fait un rythme moins élevé. Nous en sommes à - 25 % dans le taux d'incidence par rapport à la semaine dernière. Il y a aussi une baisse du taux de dépistage. Le taux de positivité reste élevé. 35 % des tests restent positifs. Dans tous les départements de l'académie de Montpellier, il y a une baisse moyenne de 27 %. En Haute-Garonne, par exemple, il a baissé de 33 %. Cette baisse est constatée dans toutes les tranches d'âge. Il y a un retard uniquement sur les personnes de plus de 65 ans et de plus de 75 ans car l'augmentation liée à la vague Omicron s'était effectuée plus tard dans le temps. Donc logiquement il y a une baisse en premier dans les tranches qui avaient connu une augmentation du taux d'incidence en premier c'est-à-dire la tranche de 0 à 10 ans et la tranche de 10 à 15 ans.
 
Il y a aussi une baisse du flux d'admission en hospitalisation. En réanimation nous étions à 190 passages de la semaine dernière. Aujourd'hui nous sommes a moins de 150. Néanmoins la durée moyenne de séjour est stable. Il y a une augmentation du nombre de personnes hospitalisées globalement. On pourrait atteindre un plateau alors qu'il y a une baisse en réanimation.
 
Au niveau des décès en établissement de santé il y a une reprise des décès avec 50 % liés à Omicron surtout par décompensation des pathologies. Omicron et moins grave que le variant Delta mais il est complètement différent chez les enfants et chez les adultes. Il y a moins de décès qu'avec le variant Delta.
 
2) Éléments statistiques chez les élèves et chez les personnels.
 
Aujourd'hui il y a 1876 élèves positifs ce qui représente 0,38 %. C'est une baisse de 601 cas par rapport à lundi. Il y a une baisse des cas recensés chez les élèves mais aussi chez les personnels. Actuellement, il y a 233 classes fermées. Cela représente 1,09 % des classes. Lors du pic de l'épidémie nous avions atteint 4 % des classes fermées. Il y a moins de cas dans les personnels donc il y a moins de cas en tout. C'est aussi le fruit des recrutements.
 
Question de l'UNSA
Même si l'agence régionale de santé n'a pas de boule de cristal est-ce qu'au regard des chiffres actuels et de la décrue, nous pouvons nous imaginer qu'au retour des vacances d'hiver la situation sanitaire soit plus favorable au regard du nombre d'élèves positif ou de personnel positif?
 
Est-ce que au regard des éléments d'informations statistiques, l'agence régionale de santé estime que le non-brassage en établissement scolaire qui est contraire à ce qui se pratique dans le périscolaire, sur les temps de cantine et sur les temps des activités culturelles et sportives des enfants est encore efficace / justifiée au regard de la non propagation du virus?
 
Réponse de l'agence régionale de santé.
 
Le nombre de cas attendus après les congés d'hiver est moindre. Néanmoins lors des périodes de vacances il y a un relâchement des gestes barrière et il y a du brassage. Il y a donc souvent un léger rebond de l'épidémie qui est constaté au retour des vacances et qui est lié aux habitudes de vie prise pendant les vacances. D'ici le départ en congés d'hiver la situation sera améliorée. Nous en sommes a moins de 33 % de taux d'incidence pour cette première baisse et c'est important. Au retour des vacances d'hiver, nous serons sûrement encore sur cette baisse.
 
Au niveau de la mesure de non brassage. La question ne se pose pas lorsqu'on est au début de la vague. Au début, il est important de freiner la vague et donc d'éviter au maximum le brassage. À la fin de la vague, le brassage a son intérêt pour poursuivre l'accélération de la fin de la vague. Au milieu ça a moins d'intérêt.
 
Réponse de la rectrice.
Nous sommes 10 jours avant les congés scolaires d'hiver donc on doit poursuivre nos efforts. Il ne faut pas oublier que l'agence régionale de santé publie les chiffres tous les mardis et les vendredis. La rectrice invite les organisations syndicales à consulter les points publics établis par l'agence régionale de santé.
Le rectorat rappelle qu'il publie tous les vendredis les informations sur le nombre de classes fermées.
Dans le cadre des vacances deux effets jouent : les élèves ne se contaminent plus au sein des espaces scolaires, ni les personnels.
 
Notre avis : la mesure de non brassage qui implique un non accueil des élèves en cas de non remplacement est une demande forte des autres syndicats. Cette mesure a peu de sens lorsque les mêmes élèves sont par ailluers brassés dans toutes les autres structures péri-scolaires et extra-scolaires qu'ils fréquentent. Le non brassage fait plus de mal aux équipes et aux écoles qui gérent le stress et la culpabilisation du non accueil que l'inverse. Au niveau santé les RPS augmentent et le risque saniatire devient moindre dans la balance de la santé au travail. 
 
3) Déploiement des mesures.
 
Informations sur le matériel mis à disposition.
* Masques chirurgicaux.
Les livraisons ont été finies le 25 janvier dans les établissements  et les circonscriptions. La mise à disposition a suivi.
La rectrice remercie tous ceux qui se sont chargés des livraisons.
44000 boîtes ont été distribués.
 
*Masque FFP2.
223200 masques sont arrivés dans l'Académie puis on étaient redéployés avec une priorité au premier degré dans les écoles maternelles et aux accompagnant.e.s des élèves en situation de handicap.
Aujourd'hui plus de 130000 masques ont été distribués. Les personnel qui en veulent doivent se faire connaître.
 
*Accès aux autres tests.
Cet accès se fait gratuitement en pharmacie sur présentation de l'attestation de l'éducation nationale.
 
*Capteur de CO2.
100 % des lycées conte de 1 à 3 capteurs.
Au niveau des collèges : 3 départements sur 5 ont déjà équipé les collèges.
Le rectorat rappelle l'existence du fond d'aide aux communes pour équiper les écoles en capteur de CO2.
Depuis le 7 février le fond d'aide est étendu et très incitatif. Il est passé de 2 € par élève à 8 € par élève.
Un document pédagogique est en cours de déploiement par le rectorat et peut-être mis à disposition des écoles. C'est un document qui explique le fonctionnement des capteurs de CO2.
Les villes de Béziers, Carcassonne et Narbonne mettent en œuvre les dispositifs actuellement donc le taux d'installation devrait être plus important très prochainement.
 
68 médiateurs de lutte anti covid sont en place.  La rectrice se rappelle que les contrats ont été renouvelés.
 
Question de l'UNSA.
Nous relevons que certains personnels ont été invités à donner leur carte Vitale lors du retrait des autotest en pharmacie et ses auto-tests ont été facturés à leur Mutuelle.
Existe-t-il un moyen de façon rétroactive que la mutuelle soit remboursée étant donné que ces officines ont agit de façon abusive?
 
Réponse de l'agence régionale de santé.
En ce qui concerne le fait de délivrer sa carte vitale. Ce n'est pas le process ce qui a été établi. Les pharmaciens doivent donner les auto-test sur présentation de l'attestation de l'Éducation nationale et d'une carte d'identité qui atteste de l'identité de l'agent ensuite ces pharmacies sont remboursées par l'assurance maladie directement. Si des points de tension sont relevés, il faut les communiquer à l'ARS via le référent du rectorat madame Béatrice Senemaud ( beatrice.senemaud@ac-montpellier.fr)

Notre avis : nous invitons tous les collègues dont l'officine a demandé la présentation de la carte vitale à communiquer le nom de la pharmacie et le décompte de leur mutuelle afin que l'ARS fasse le nécessaire pour qu'il n'y ait ni abus, ni fraude. Il a été clairement établi que les auto-tests pour les personnels de l'académie seraient délivrés gratuitement, cela implique donc aucune facturation à nos mutuelles. 

Question de l'UNSA.
Au sujet des masques FFP2. Les collègues du second degré n'ont pas été interrogés pour savoir s'ils en voulaient. Les accompagnants d'élèves en situation de handicap du second degré non pas eu leur masque FFP2.
 
Réponse de la rectrice.
D'abord les premières livraisons ont eu lieu dans le premier degré. La deuxième vague est en cours. Une question a été posée au ministère pour connaître les dates des prochaines livraisons et pour savoir si un réassort était en route.
Une enquête sera relancée dans le second degré pour savoir quels sont les personnels qui veulent bénéficier des masques FFP2.
La secrétaire général précise qu'il y a du stock.
 
4) Mesures liées au recrutement.
 
15 personnes ont été recrutées sur liste complémentaire.
Ils ont été affecté selon leurs vœux au concours :
11 de personnes dans l'Hérault.
2 personnes dans le Gard. 2 personnes dans les Pyrénées-Orientales.
Ces personnels peuvent être à 50 % ou à 100 %.
Actuellement dans notre académie ils sont tous à 100 %. Ils seront stagiaires du 7 février 2022 au 31 août 2022.
 
Il y a aussi un recrutement de personnel administratif dans les circonscriptions du premier degré.
 
Le rectorat rappelle que les collèges ont la possibilité de recruter des surveillants supplémentaires.
 
Question de l'UNSA
Pourquoi uniquement les collèges ?
Que se passe-t-il pour les collègues recrutés sur liste complémentaire et qui n'ont pas validé leur master deuxième année? 
 
Intervention de l'UNSA
Nous ne sommes pas solidaires de l'initiative de la FSU et de la FCPE notamment dans les Pyrénées-Orientales qui appellent les parents mécontent au sujet du nom remplacement à flasher un code qui enverra une alerte automatique au service et aux élus.
Actuellement la colère des parents est profonde et l'incompréhension est grande. Souvent les parents ne comprennent pas pourquoi nous ne sommes pas remplacés lorsque nous sommes absents et pourquoi leur enfant n'est pas accueilli à l'école.
Cette initiative va rajouter de la grogne sur la colère.
Les personnes des services qui vont recevoir ces alertes sont déjà débordées et sont en difficulté à cause de même de la gestion du manque de remplaçant.
Nous relevons que suite à la grève du 13 janvier qui a été très réussie, le ministère a mis en place du recrutement de contractuels et de listes complémentaires et que malgré le défaut de viviers tous les moyens sont mis en œuvre pour pallier au défaut de remplacement.
 
Réponse de la rectrice.
Nous savons pourquoi nous nous sommes lancés dans du recrutement massif. Le taux de fermeture des classes était très élevé. L'enjeu était de faire très vite et le mieux possible pour recruter et c'est grâce à l'engagement des services académiques et des Inspections académiques départementales que cela a été possible. Il y a des tensions qui se crée et qui sont compréhensibles. Quand il y a de la compréhension mutuelle ça se passe mieux. Il faut se serrer les coudes et expliquer. La rectrice décide de ne pas utiliser les termes de l'UNSA éducation mais elle prône une compréhension mutuelle plutôt que des méthodes non lisibles par les services ni par les parents.
 
Les lycées peuvent utiliser les HSE de « je réussis mon lycée », il faut les mobiliser pour faire du rattrapage, du soutien qui peut-être polarisé sur les secondes.
 
Pour le recrutement sur liste complémentaire. En ce qui concerne les alternants. Ils peuvent choisir d'être à 50 % cette année ou à 100 %. Pour ceux qui sont à 50 % s'ils valident leur master métiers de la formation et de l'éducation nous aurons droit l'année prochaine à des crédits 2 jours de formation mais ils seront à 100 %.
Pour ceux qui sont à 100 % cette année seront à 50 % l'année prochaine.
Pour ce qui est des collègues n'ayant pas valider leur Master 2 cette année. La rectrice va contacter l'inspecteur ou la FDE pour permettre une inscription dérogatoire pour que la personne termine son master. Le collègue sera accompagné quoi qu'il en soit.
Tous les contractuels seront aussi accompagnés pour valider ce qu'ils ont à valider cette année.  Il y aura un grand soutien, une grande bienveillance de la part de l'employeur.

*Télétravail : 

La rectrice revient sur le télétravail. Nous sommes sur la fin de l'obligation de télé travailler au moins 3 jours donc on revient au régime de droit commun.
Le rectorat est bien alerté sur les problèmes du manque de personnels infirmiers mais il y a un problème de vivier. Il y a un défaut de recrutement alors que 8 équivalents temps plein sont non pourvus.
La rectrice propose en fin de semaine prochaine un partage d'information factuelle sur la situation du covid. Ces informations seront envoyées le vendredi 18 février.
L'UNSA demande à ce qu'il n'y ait pas de réunion pendant les vacances à moins qu'il ait des annonces importantes du ministère ce qui nécessiterait un point sanitaire avec le rectorat.
 
Le rectorat s'engage à donner les calendriers des visites du comité d'hygiène sécurité et conditions de travail et de réunir les comité d'hygiène de sécurité conditions de travail régulièrement au sujet de la crise sanitaire comme depuis le début de la pandémie.
La rectrice souligne que comme nous sommes la dernière zone peut-être que nous aurons des informations à la première semaine de nos congés. Le ministère s'est engagé à changer de méthode alors nous devrions être plus à l'aise car nous sommes la dernière zone à rentrer.
 

 

 
 
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