SECTION SE-Unsa des PYRENEES ORIENTALES - 7 RUE DEODAT DE SEVERAC - 66000 PERPIGNAN
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Incivilités, agressions, nos conditions de travail en danger
Article publié le mercredi 16 juin 2021.
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Statistiques à l'appui, dans le premier degré comme dans le second degré, dans tout le département des Pyrénées Orientales, les saisines d'alertes, faits établissements, Registre Santé Sécurité au Travail, sont en majeures parties dûes à des incivilités et agressions, verbales et/ou physiques proférées par des élèves et/ou des parents.

Ce mardi 15 juin, un Groupe de Travail rassemblant les représentants des personnels, les agents de prévention de circonscription et l'équipe administrative en charge du CHSCT, s'est réuni pour en discuter et trouver des moyens de prévention pour éviter que ces événements continuent de nous empécher à mener nos missions sereinement.

Pour information; Afin de donner les meilleures informations aux collègues, à la DSDEN Mme Battle intervient dans le cadre de la formation des nouveaux directeurs / directrices et M. Alba, agent de prévention Académique intervient aussi directement en établissement sur de la prévention. Les EMAS interviennent directement dans les établissements.

CE QUE DEMANDE L'UNSA-EDUCATION:

Que la dsden informe / propose aux établissements d'afficher devant la porte des écoles, établissements un rappel des règles qui régissent notre société : 
  • " Constituent un outrage puni de 7 500 euros d'amende les paroles, gestes ou menaces, les écrits ou images de toute nature non rendus publics ou l'envoi d'objets quelconques adressés à une personne chargée d'une mission de service public, dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de sa mission, et de nature à porter atteinte à sa dignité ou au respect dû à la fonction dont elle est investie. (...) Lorsqu'il est commis en réunion, l'outrage prévu au premier alinéa est puni de six mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende," article 433 - 5 du code pénal.
Cet extrait devrait aussi figurer dans les règlements intérieurs des écoles, établissements et peut être rappelé lors des réunions avec les familles. 
 
Organiser un temps de récupération après une agression
Les agents ne peuvent pas faire valoir un droit de retrait directement après une agression si les trois facteurs ne sont pas réunis (1-agent exposé au danger, 2- danger grave, 3- danger imminent).
Néanmoins, nous observons qu'après une agression physique ou verbale les agents ont besoin d'un temps de récupération de "repos" pour prendre de la distance et ne pas être directement devant élèves! Comme l'employeur peut-il organiser ce temps?

Que le médecin du travail et le psychologue du travail de l'équipe de RH de proximité aille directement contacter les collègues rédacteurs de RDGI. Pour les inviter à reformuler leur saisine afin de prendre un temps d'échange sur l'épisode ou les épisodes qui ont conduit à la rédaction de la saisine. 

La DSDEN nous a dit que un mail avec les ressources possibles est envoyé aux agents.
Nous savons que pour les agents, sur le terrain, cette réponse administrative est insuffisante. Au lieu de leur proposer de prendre contact, nous demandons que ce soit l'employeur qui aille demander des nouvelles de son agent par le biais de personnes formées et mandattées à ce sujet. 

Attention même lorsqu'une RDGI est redirigé en SST la situation est prise en compte.

Que des moyens dédiés soient mis en place pour les élèves à comportement hautement perturbateurs. Nous avons de moins en moins d'interlocuteurs spécialisés avec la suppression des rased depuis une dizaines d'années. les enseignants référents des postes ont été crées mais ils sont absorbés sur les situations de suivi d'urgence.
Nous souhaitons comme dans le 34 que des équipes avec l''expertise nécessaire soient dédiées à la construction des parcours des élèves qui mettent à mal leurs classes, les collègues et l'école en entier. 
 
Mardi 29 juin, se tiendra le prochain CHSCTD.
L'UNSA-EDUCATION demandera;
Qu'un travail s'engage sur la gestion des atsems de la ville de Perpignan.

Qu'un retour sur les axes du projet de travail sur le climat scolaire au collège de Canet soit fait.

Qu'en est-il des travaux engagés à l'école élémentaire Jean Jaurès de Perpignan?

Quid sur les ambiances thermiques : végétalisation des esoaces collectifs?

N'hésitez pas à nous faire remonter les situations de mauvaises conditions de travail.

Pensez en saisissant une alerte que vous pouvez nous en avertir en copie sur chsct.66@se-unsa.org . Nous, représentants du personnel, membres du CHSCTD, sommes un lien entre le terrain et l'administration.

 
 
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