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SE-UNSA 64


 Par SE-UNSA 64
 Le  jeudi 7 avril 2022

[CHSCTD64] : du « fait établissement » à l’Equipe Mobile de Sécurité (EMS), des solutions adaptées au terrain !

 

Aujourd’hui s’est tenue la première partie du CHSCTD64 de fin d’année. Un point essentiel à l’ordre du jour a été abordé :

Le bilan sur les équipes mobiles de sécurité

 

Messieurs Hivert, Conseiller Sécurité de la Rectrice, Responsable académique de l'EMS, Référent académique Prévention et Dérives Sectaires, et Vieillescazes, référent des Equipes Mobiles de Sécurité ont porté un discours rassurant pour les personnels. Leurs missions Rassurer, Sécuriser, Accompagner et Former sont traduites sur le terrain par des interventions. Leurs actions sur site sont toujours en lien avec l’administration, mais aussi les Forces de l’Ordre et les partenaires de l’Education Nationale (ARS…) selon les cas de figure.

Menace(s), violence(s), agression(s), tout fait outrageant mérite d’être signalé. Chaque situation est analysée avant intervention ou par la DSDEN ou par le Rectorat en concertation avec l’Equipe Mobile de Sécurité. L’efficacité se mesure par la sortie de l’isolement des agents impliqués, par l’apaisement des situations, par la médiation de l’Equipe Mobile de Sécurité (EMS).

 

Un vrai levier pour nous sur le terrain !

Les missions de l’EMS dans le détail :

  • Sécurisation des établissements dans le cas de violences ou de climat scolaire dégradé
  • Prévention et formation gestion de crise/gestion de conflits
  • Médiation dans les relations parents-équipes éducatives
  • Supervision des PPMS départementaux (conformité aux textes)
  • Formation et accompagnement des équipes à l’élaboration des PPMS/attentat/intrusion
  • Formation aux dangers d’internet pour les élèves (cyber-harcèlement)
  • Accompagnement des personnels dans les dépôts de plainte.

Comment les solliciter ?

Chaque fois que le chef d’établissement ou le directeur d’école signale un « fait établissement », l’EMS étudie les solutions et accompagnements concrets à mettre en œuvre. Le cabinet du DASEN, en particulier MME VIERA, Cheffe de cabinet, prend immédiatement attache auprès de l’intéressé, et échange avec lui. La sortie de l’isolement est la première étape. Une action concertée et rapide se met ensuite en place.

Les conseils de l’EMS 

Etre intransigeant sur tout fait de diffamation, menace, violence, harcèlement, à signaler sur Fait Etablissement, et puis porter plainte. La « main courante » n’est qu’une déclaration et n’a aucune valeur légale.  Demander ensuite la protection fonctionnelle qui assure l’affectation d’un avocat si nécessaire par le rectorat et la prise en charge des frais de justice par l’EN.

Dans les cas particuliers sur les réseaux sociaux de pédophilie et pédopornographie, expression du racisme, de l'antisémitisme et de la xénophobie, incitation à la haine raciale, ethnique et religieuse, terrorisme et apologie du terrorisme, il faut en plus le signaler sur la plateforme PHAROS.

 

Notre avis : nous, militants de l’UNSA EDUCATION, dès l’apparition de l’application FAIT ETABLISSEMENT sous ARENA de l’école, ou celui de l’établissement, en avons fait la préconisation auprès des collègues.

Le bilan du Conseiller Sécurité du Rectorat confirme notre analyse initiale : sortir de l’isolement est la priorité, être accompagné par l’administration ensuite. Aujourd’hui, la DSDEN64 est sensible au Fait Etablissement et agit. C’est une réponse, et pas des moindres, de notre employeur dans un contexte social parfois complexe, où la violence ne peut devenir tolérable, quelque soit sa forme.