Aujourd’hui s’est réuni, pour la deuxième fois de l’année scolaire, le CDAS afin d’étudier des demandes d’aides financières ponctuelles à destination des personnels de l’Education Nationale en difficulté dans le département, sur proposition des assistantes sociales de la DSDEN64. Le budget de cette instance est fixé par le Rectorat, annuellement.

L’Unsa-Education y siège pour vous représenter. Nous faisons le triste constat du nombre grandissant de demandes émanant en grande majorité de personnels précaires, en particulier AESH, AED et contractuels, dont les faibles revenus ne permettent pas de faire face à des dépenses imprévues, le plus souvent liées à des réparations automobiles ou des questions de santé.

Mais parfois c’est le centre de gestion des personnels ou les centres administratifs (CPAM, Impôts…) qui les mettent en difficulté en prélevant des sommes trop perçues sans regard pour l’équilibre financier déjà fragile de ces personnels, ou en ne versant pas des sommes dues (indemnités journalières ou salaire) parfois sur plusieurs mois.

 Il est temps de respecter tous les personnels et de veiller à les rémunérer en temps et en heure !

Attention à ne pas laisser des logiciels ou des algorithmes gérer seuls les données financières et de réintroduire de l’humain dans les rouages car seul l’humain peut évaluer avec pertinence et subtilité les situations délicates avec la bienveillance nécessaire. 

L’Unsa-Education plaide pour un statut et un salaire décents pour tous les personnels de l’Education Nationale, un revenu qui permette aux agents de vivre, et pas seulement de survivre, et qui soit versé dès le premier mois travaillé, dans son intégralité.

 Il en va du bien-être et de la santé des personnels et par ricochet de la qualité du service public rendu.