La communication du Service Départemental de l’Ecole Inclusive du 23 janvier dernier a créé une forte indignation chez les personnels AESH. Cette « demande » est interprétée comme une astreinte de deux semaines, et ajoute un fort sentiment d'injustice à celui de la flexibilité de l'emploi AESH.

Si cette demande reste légale, elle est ressentie comme inéquitable, injuste et déplacée.

Le SE UNSA a réagi en début de semaine en demandant par écrit un rendez-vous pour recevoir des explications.

Le SE UNSA a rappelé dans ce courrier qu’une grande partie des AESH est dans la nécessité de cumuler l'emploi sur la saison de l'été. Difficile de signer un contrat en cumul d'emploi en gardant à l'esprit de répondre à une convocation dont la date n'est pas fixée !

Le SE UNSA a aussi évoqué que la rémunération des AESH est déjà insuffisante et mériterait d’être revalorisée. « L’avertissement » du SDEI est donc vécu comme une astreinte non rémunérée.  Cela laisse à ces personnels un sentiment fort de mépris. Comment rester ainsi motivé·e à continuer le métier ?

Le SE UNSA s’interroge sur les personnels qui devront signer les avenants, quels sont-ils ? Tous les agents ? Même ceux déjà en PIAL ? Et donc les PIAL existants seront-ils modifiés selon une nouvelle cartographie ?

Le SE UNSA propose entre autres la possibilité de diffuser le plus tôt possible les convocations pour des raisons d'organisation individuelle, ou encore la possibilité de tenir les réunions sur les mercredis du mois de juin par exemple.

Nous reviendrons rapidement vers vous pour vous tenir informé·e de l'entretien.

N’hésitez pas également à nous contacter.

Sylvain RAVIER