Comme nous nous y étions engagé·e·s, le SE-Unsa a sollicité des rendez-vous auprès des sénateurs pour faire connaître notre opposition au projet de loi pour une école de la confiance.

Ce lundi 8 avril nous avons été reçus pendant près de deux heures par Max Brisson, sénateur des Pyrénées-Atlantiques mais également rapporteur de la loi pour une école de la confiance au Sénat. 

Cette rencontre a été l'occasion de lui remettre les très nombreux courriers signés par des enseignants ou parents d'élèves, et qui demandaient de revenir sur la loi Blanquer, en particulier sur l'article 6 quater à propos des EPSF (établissements publics des savoirs fondamentaux).

Nous avons pu détailler nos inquiétudes ou notre opposition sur :

- les articles 2, 3 et 4 (instruction obligatoire à 3 ans, mais qui contraindra les communes à financer les écoles maternelles privées) ;

- l'article 6 (création des établissements publics des savoirs fondamentaux sans consultation des conseils d'école, conseils d'administration ou des CTSD / CDEN et avec de nombreuses interrogations sur les missions des directeurs / chefs d'établissement adjoint en charge du 1er degré) ;

- l'article 8 (expérimentations pédagogiques après une simple concertation avec les équipes pédagogiques) ;

- l'article 9 (remplacement du Cnesco, Conseil national de l'évaluation du système scolaire, par le CEE, Conseil d'évaluation de l'ecole, dont les membres seront nommés par le ministre) ;

- les articles 10, 11, 12 et 14 (changement des Espé en INSP et préprofessionnalisation, pour l'instant sans garantie d'un plus pour le système éducatif).

Le SE-Unsa souhaite que ces nombreux échanges se traduisent par des amendements ou retrait des articles précédemment cités dans le cadre de l'examen par les sénateurs de ce projet de loi.

Rendez-vous est pris à partir du 14 mai pour l'examen de ce projet de loi au Sénat.

Vous pouvez retrouver la synthèse de la loi Blanquer ici.