Les représentants du Se-unsa, SNUIPP et FO ont été reçus suite à la demande d’audience des enseignants de la ville de Pau par Mme Marsan et M.Laporte Fauret.

Les points suivants ont été abordés: 

1/Une relation mairie/ écoles très dégradée

Les enseignants palois sont scandalisés par le mode de communication et de prise de décision unilatérale.

Pour rappel:

>Pas de véritable consultation et surtout trop tardive:

- une enquête avec des questions fermées OUI / NON, pas assez détaillée ne permettant pas d’affiner les choix et les réponses.

-la diffusion de l’enquête par voix électronique car toutes les écoles ne l’ont pas reçu par papier. Seuls 56% des parents ont voté (10 points de moins que 2017)

-les résultats : 89% des enseignants (sur 75% de votants) retour 4 jours, 54% des parents, 28% pour (sur 78% de votants) sans distinguer les agents et les animateurs.

- Réunion de travail « pour trancher « organisée le mercredi 2 mars avec les représentants de la mairie, les syndicats des personnels municipaux, d’enseignants, Fédération parents non représentés, IEN, CAF de la préfecture, centre loisirs, représentants culture et sport mais sans représentants des écoles directeurs et/ou enseignants.

>La consultation en 2017 s’était faite avec de vrais échanges sur le fond « tables rondes» enseignants, personnels mairie, parents.

>Aucune communication aux écoles sur la décision de rester à 4.5 jours.

>Les conseils d’école ont fait remonter des avis argumentés en faveur du retour à 4 jours, non pris en compte.

2/Les principaux arguments avancés par les enseignants:

-La fatigue des élèves en particulier en fin de semaine

- Le nombre d’heures de présence des élèves à l’école par semaine trop important

- Une offre périscolaire inégale sur la ville de Pau et qui se dégrade en terme de taux d’encadrement, de propositions (ex: un musicien qui venait sur un période ne vient plus que 4 séances (6 enfants par séance soit 24 sur 80) et de locaux disponibles

- La mise en opposition des temps scolaires et péri scolaire n’est pas acceptable. Le DASEN ne peut pas laisser dire que les enfants en difficulté ne s’épanouissent que sur le temps périscolaire !

- Les horaires notamment du vendredi après-midi posent problème

-L’absentéisme le mercredi matin

-Une gestion complexe des remplacements, animations pédagogiques etc

3/Quelles perspectives?

Les enseignants souhaitent un soutien de la part de leur hiérarchie. Mme Marsan était à l’écoute de nos propositions pour améliorer la communication.

-Les représentants du SE-unsa demandent la mise en place d’un GAD (groupe d’appui départemental), instance de régulation des rythmes scolaires et des PEDT qui réunit la DSDEN, les organisations syndicales, l’association des maires, les fédérations de parents d’élèves, la jeunesse et sport, les associations complémentaires de l’école.Cela permettrait de rediscuter de la place du scolaire articulé avec le périscolaire, des horaires etc…

En parallèle des groupes de travail par secteur d’école pourraient être mis en place pour faciliter les relations dans la communauté éducative.

MMe Marsan rappelle que selon le code de l’éducation, le maire décide des horaires des écoles