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DĂ©fendons le droit Ă  l’Ă©ducation pour tous !
Article publié le lundi 24 janvier 2022.
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Voilà maintenant plusieurs années que le collectif d’associations RESF (Réseau Éducation Sans Frontière) ne ménage pas ses efforts pour défendre le droit à l’éducation qui est une liberté fondamentale, comme l’indique le treizième alinéa de la Constitution de 1946 repris dans celui de la constitution de 1958.

 

L’exigence constitutionnelle d’égal accès Ă  l’instruction est mise en Ĺ“uvre par les dispositions de l’article L.131-1 de ce code, aux termes desquelles : Â« L’instruction est obligatoire, pour les enfants des deux sexes, français ou Ă©trangers, entre six et seize ans Â». 

Actuellement, de jeunes migrants, sĂ©journant Ă  Pau ne peuvent ĂŞtre scolarisĂ©s. 

 

Le véritable problème de blocage de la procédure d’inscription dans un établissement scolaire du second degré réside dans le fait que, pour une personne mineure, cette inscription est validée par la signature des représentants légaux.

Or, ces adolescents, dont la minorité est mise en cause, n’ont pas, jusqu’à la décision du juge des enfants (procédure de recours), de représentants légaux en France.

A cet Ă©gard, la circulaire 2002-063 du 20 mars 2002, concernant les modalitĂ©s d’inscription et de scolarisation des mineurs Ă©trangers, prĂ©cise : « â€¦les dispositions lĂ©gislatives relatives Ă  l’obligation scolaire imposent Ă  toute personne exerçant une simple autoritĂ© de fait sur un enfant la charge d’assurer son instruction (article 131-4 du code de l'Éducation). Dans ce cas, la preuve que l’enfant est rĂ©gulièrement confiĂ© Ă  cette personne peut ĂŞtre effectuĂ©e par tout moyen (lettre des parents, notoriĂ©tĂ© publique…). L’inscription dans un Ă©tablissement scolaire ne peut donc ĂŞtre subordonnĂ©e Ă  la prĂ©sentation par la personne qui inscrit l’enfant d’un acte de dĂ©lĂ©gation de l’autoritĂ© parentale… Â»

Pour défendre ce droit à l’éducation, RESF et le CRDE (Collectif pour le Respect des Droits des Étrangers) demandent la mise à l'abri et la protection, par le département, de ces mineurs non accompagnés pendant toute la période de recours.

RESF et le CRDE  appellent  Ă  un rassemblement, 

mercredi 09 février à midi devant le Conseil Départemental.

 

Le cortège se rendra devant la préfecture puis à la DSDEN.

Les collectifs ont saisi madame la Rectrice de l’Académie de Bordeaux afin qu’elle facilite l’application de la circulaire de 2002.

Venez nombreux apporter votre soutien Ă  ces jeunes mineurs. Pour rendre cette action la plus mĂ©diatique possible, et pour accompagner les slogans,  munissez-vous de petites percussions !

 
 
 
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