Lors de ce comité technique de rentrée, l’administration a présenté les mesures d’ajustement qu’elle souhaitait effectuer.

Lisez notre déclaration liminaire en pièce jointe : Une « Ã‰ducation nationale qui chante Â» … et une  Éducation nationale qui pleure.

Les premières remontées d’effectifs semblent montrer une perte de 674 élèves dans le département par rapport à l’année dernière. L’administration n’a pas encore pu analyser cette baisse éventuelle et évaluer l’impact de la COVID sur la rentrée.

Le DASEN ne souhaitait pas procéder à des fermetures de postes. Au vu des effectifs remontés, trois écoles feront finalement l’objet d’une mesure de fermeture tandis que 12 verront une ouverture. Au total, c’est un bilan positif de 5,5 postes, le tableau en bas de page.

Le DASEN dispose encore d’un moyen qu’il souhaite rediscuter lors du CDEN de l’après-midi.

Ce bilan positif n’est pas suffisant pour couvrir les besoins de notre département. En effet de nombreuses écoles ont vu leur demande d’ouverture de classe rejetée avec des moyennes de plus de 26 voire 30 élèves par classe.

Le directeur académique reconnait cette situation mais rejette notre demande de postes supplémentaires en arguant d’un déséquilibre dans la répartition des postes plus qu’un manque de moyens. Il a ainsi mentionné l’existence de 37 écoles à moins de 18 élèves de moyenne par classe quand nous comptons plus de 40 écoles à plus de 25 élèves de moyenne.

A ce déficit de postes se rajoute un déficit d’enseignants à la hauteur de 24 personnels. Cette mauvaise gestion des ressources humaines impacte fortement les écoles : postes de direction non pourvus à la rentrée, collègues ne connaissant pas leurs compléments de temps partiels, remplaçants déjà nommés sur des postes à l’année.

Alors que d’autres solutions existent, l’UNSA Education dénonce et s’oppose au recrutement de 7 contractuels dans le 1^er degré. D’autres solutions existent : recours aux ineats, à la liste complémentaire…

[Information COVID]

Nous avons interrogé le DASEN sur le statut des collègues en arrêt COVID. On nous a confirmé oralement que le jour de carence ne serait pas appliqué dans ces situations.