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Compte rendu du CDEN du 9 mai 2016.
Article publié le jeudi 12 mai 2016.
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1  Subventions d’investissement aux collèges privĂ©s.

Pour l’annĂ©e 2016, le montant total des subventions allouĂ©es par le Conseil dĂ©partemental des PyrĂ©nĂ©es Atlantiques  sera de 575 929,04 €, sans que l’affectation de ces subventions soit rĂ©ellement contrĂ´lĂ©e (cf. dĂ©claration de l’UNSA Education en pièce jointe).

Dans le mĂŞme temps, le Conseil DĂ©partemental a dĂ©cidĂ© de rendre payant le transport scolaire Ă  hauteur de 100 Ă  180 € par Ă©lève. 2 000 000 d’euros sont ainsi rĂ©cupĂ©rĂ©s sur le budget des familles.

Le Conseil dĂ©partemental des PyrĂ©nĂ©es Atlantiques a donc dĂ©cidĂ© la mĂŞme annĂ©e de faire payer l’accès au service public d’Education pour tous les Ă©lèves frĂ©quentant les Ă©tablissements publics du dĂ©partement et de subventionner l’enseignement privĂ© confessionnel et fĂ©dĂ©ration « Kolegioa Â».

Pour l’UNSA Education, ce choix politique porte atteinte au principe d’égalité républicaine. D’une part, chaque collégien et chaque lycéen doit avoir accès gratuitement à l’établissement de son secteur selon les formations ou options choisies. D’un autre côté, les finances publiques n’ont pas à supporter la décision des parents d’inscrire leur enfant dans des établissements privés.

Les subventions et leur rĂ©partition ont Ă©tĂ© soumises au vote :

POUR : 5 (3 Ă©lus de la majoritĂ© au CD + 2 reprĂ©sentants des maires)                 

Abstention : 2 (Ă©lus du groupe d’opposition au CD)

CONTRE : 18 (reprĂ©sentants des personnels, des parents d’élèves, des DDEN, des associations familiales et des associations complĂ©mentaires).

Ce  vote nĂ©gatif est un avis demandĂ© au CDEN. Il n’empĂŞchera malheureusement pas le Conseil dĂ©partemental de verser ces subventions.  

2   Modification du secteur de recrutement du collège Henri IV de Nay.

Les communes d’Arbéost et de Ferrières du département des Hautes Pyrénées seront désormais rattachées au secteur du collège de Nay. Même s’il s’agit d’une régularisation - ces collégiens des deux communes de la haute vallée de l’Ouzoum fréquentent déjà le collège de Nay – l’Unsa Education s’est abstenu.

En effet, l’UNSA Education s’est indignĂ© des propos tenus par  Mme la vice-prĂ©sidente du Conseil DĂ©partemental qui considère que le collège de Nay garde une taille humaine avec ses 900 Ă©lèves. Dans les PA, 11 collèges publics comptent entre 600 et 1000 Ă©lèves dont le collège de Nay et les collèges de l’agglomĂ©ration paloise alors que les collèges privĂ©s palois avoisinent les 350 Ă  400 Ă©lèves de moyenne. Mais Mme la vice-prĂ©sidente considère que la construction d’un nouveau collège  demandĂ©e depuis de nombreuses annĂ©es par l’Unsa-Education est sans fondement. Mais il est vrai qu’au lieu d’investir dans l’enseignement public, le Conseil dĂ©partemental a fait d’autres choix !

3  Convention ruralitĂ©.   

Un point sur l’avancement de la concertation a été présenté par Monsieur le Directeur Académique.

- Suite Ă  plusieurs groupes de travail entre la prĂ©fecture, la  DSDEN, le Conseil DĂ©partemental et les associations des maires du dĂ©partement et celle des maires ruraux depuis le mois de fĂ©vrier, les signataires prĂ©vus de la convention doivent finaliser le texte de celle-ci dans les jours qui viennent. Ce texte ne contraint pas les communes. Les municipalitĂ©s gardent le pouvoir de dĂ©cider ou pas d’intĂ©grer un Regroupement PĂ©dagogique Intercommunal.

- Une douzaine de projets ont été validés pour la rentrée 2016. Pour la majorité d’entre eux, il s’agit de nouveaux RPI qui avaient été actés lors des opérations de carte scolaire du mois de février.

- Les élus, comme l'UNSA Education, avaient demandé que pour les projets 2017 (24 projets de RPI présentés) les organisations définitives puissent être travaillées plus longuement. Le délai pour les appels à projet a été porté au 28 février 2017.

Alors que certains IEN pressent les directeurs Ă  choisir dès Ă  prĂ©sent,  la prĂ©cipitation n’a pas lieu d’être. Les diffĂ©rentes organisations doivent donc ĂŞtre bien Ă©tudiĂ©es en se donnant le temps  avant toute dĂ©cision d’évaluer les avantages et les inconvĂ©nients.

L’UNSA Education gardera contact avec les écoles concernées. N’hésitez pas à nous contacter si besoin.

 

- Suite Ă  notre intervention (voir dĂ©claration), le DASEN a rĂ©pondu que son but n'Ă©tait pas d'aller vers des RPI de 9 Ă  13 classes mais que les discussions s'Ă©taient engagĂ©es dans certains secteurs et aboutiront peut ĂŞtre Ă  des structures rĂ©duites. Il a rejoint notre lecture de la finalitĂ© des conventions ruralitĂ©s qui consiste Ă  crĂ©er dans la mesure du possible des RPI d'un minimum de 4 classes.

 

- Pour l’UNSA Education, l’adhésion de tous (élus, parents, enseignants et non enseignants) doit être recherchée. En effet, nous considérons que le risque de décisions hâtives pourrait conduire notamment à une fuite des élèves vers les écoles privées de la ville centre la plus proche.

 

- Les fermetures révisables pour la rentrée de septembre 2016 dont l’école est engagée dans un projet de RPI pour la rentrée 2017 restent en fermeture révisable même si les municipalités s’engageaient à la signature d’un RPI avant septembre 2016. Le nombre de postes à la mise en place du RPI en 2017 sera calculé en fonction du nombre de postes en 2016/2017. Avec la règle d'un plafonnement de retrait à 1 poste et la règle du maintien dans le RPI sur projet de la moitié des moyens retirés. Bien entendu, si le total d'élèves est suffisant pour maintenir tous les postes, pas de retrait!

 

4 AmĂ©lioration du taux de  scolarisation des enfants de moins de 3 ans.

La circulaire reçue dans les écoles le 10 mai a été présentée par le DASEN.

L’objectif ministériel est d’augmenter le taux de scolarisation des TPS dans les écoles publiques des zones d’éducation prioritaire. L’UNSA Education 64 constate que dans notre département ce taux reste très faible et qu’à l’inverse les écoles privées scolarisent bien plus sur cette tranche d’âge là.

La liste qui est jointe à la circulaire a été constituée à partir de la cartographie des zones prioritaires réalisée par les services de la CAF et des effectifs prévisibles pour la rentrée de septembre 2016 dans ces écoles. Le nombre de places disponibles correspond à la différence entre le nombre total d’élèves prévus et un plafond d’élèves correspondant à 25 élèves par classe. Pour petites écoles primaires, pour tenir compte des classes à cours multiples, cette différence a été divisée par deux.

MĂŞme si la volontĂ© ministĂ©rielle cible les zones prioritaires, les autres Ă©coles (hors ZP) peuvent cependant scolariser les enfants de moins de trois ans en fonction de leur capacitĂ© d’accueil. L’administration avait, depuis de nombreuses annĂ©es, fortement dĂ©conseillĂ© aux directrices et aux directeurs de prendre les TPS. Ce n’est plus le cas, mĂŞme si on peut regretter qu’aucune information Ă©crite ne soit parvenue aux Ă©coles.   

Pour l’UNSA Education, la scolarisation des moins de trois ans est un des Ă©lĂ©ments de lutte contre les dĂ©terminismes sociaux. Cependant, cette scolarisation doit s’effectuer dans des conditions d’accueil adaptĂ©es au dĂ©veloppement de ces enfants. Les  dispositifs d’accueil « moins de trois ans Â» qui engagent les municipalitĂ©s en termes de personnel et d’amĂ©nagement sont pour l’UNSA Education un bon moyen de parvenir Ă  une scolarisation adaptĂ©e. Malheureusement, l’UNSA Education regrette, qu’avec 8 dispositifs de ce type seulement, le dĂ©partement des PA se soit si peu engagĂ© dans cette voie lĂ .

La délégation UNSA Education

Isabelle ALIAS / Patricia ESCAPIL

Daniel SAINTE-CLUQUE / Franck HIALE

 

 

 

 


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