La ministre perdue dans ses incohérences...

Après avoir  expliqué avec aplomb  qu'elle avait fait le choix du privé  à cause "d'un paquet d'heures non sérieusement remplacées" dans le public et pour le  " bien être de son enfant", la ministre a été mise en difficulté dès le lendemain.

Tout d'abord, on apprenait qu'il s'agissait d'une scolarisation en petite section. Ensuite, grâce au témoignage de la professeure des écoles concernée, qu'il n'y avait pas eu d'absence mais un différend au bout de 6 mois de scolarisation sur un passage anticipé  en moyenne section non accepté par l'équipe éducative .

Nous nous interrogeons sur l'attitude d'une ministre qui préfère travestir la vérité plutôt que d'assumer un choix idéologique, celui de l'école du tri social.
Par ailleurs, cela fait 7 ans que cette majorité est au pouvoir et la véritable question du remplacement n'a pas été réglée.
Il est donc inacceptable d'accuser le public de défaillance et de se dispenser de donner les moyens au service public d'assurer les remplacements. Les chiffres montrent d'ailleurs que les absences sont moins nombreuses dans le public que dans l'enseignement privé.

Nous sommes dans une école publique qui ne trie pas les élèves.
Si le modèle des ministres dans leur vie familiale est de faire de l'entre soi pour eux comme pour leurs enfants. S'ils ne se rendent pas compte de ce qu'est la vie ordinaire dans les villes populaires ou en rural. Si leur horizon idéologique ne dépasse pas Paris 6eme. Comment peuvent ils gouverner dans l'intérêt collectif ? 

Le SE UNSA 63 demande que le budget du ministère soit augmenté et réaffecté aux seules écoles publiques, celles qui accueillent sans discrimination les 4/5 èmes de la population.