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Salariales : ceinture pour les fonctionnaires
Article publié le vendredi 20 mai 2011.
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Le 19 avril dernier, François Baroin et Georges Tron ont convié les organisations syndicales de fonctionnaires à un rendez-vous sur les salaires qu’ils n’ont même pas osé intituler « négociation ». C’est dire !

Les annonces effectuées n’ont surpris personne, elles étaient à la Une de tous les journaux depuis la veille. Alors que cette négociation est prévue par la loi, les ministres l’ont réduite à un simulacre au mépris des engagements pris moins d’un an plus tôt.
Rien n’a manqué à ce rendez-vous raté, pas même son lot de provocations. Entendre annoncer par le ministre du Budget que l’année 2010 aura été « une année de renforcement du pouvoir d’achat pour les fonctionnaires » et que le gouvernement a fait « un effort qui dépasse ce qui s’est fait les années précédentes »… laisse pantois ! L’absence d’augmentation salariale en 2010 a fait grimper la perte de pouvoir d’achat à près de 10% en 10 ans. C’est dire l’effort effectué.
Les organisations syndicales se sont entendu expliquer que l’augmentation de 1% du salaire coûtait 900 millions au budget de l’État et que... c’était incompatible avec l’état des finances du pays. Et que, au final, nous n’avions pas à nous plaindre au regard de ce qui se passe dans d’autres pays. Tout est dit !
Les ministres n’ont même pas voulu répondre aux demandes des organisations syndicales. Elles ont donc unanimement décidé de quitter cette mascarade de négociation et d’appeler à l’action.

Intox ministérielle
Georges Tron, secrétaire d’État à la Fonction publique, s’est beaucoup exprimé dans les médias pour dire que les fonctionnaires n’avaient pas à se plaindre puisqu’ils avaient été augmentés de 3,7% l’an dernier…
Les concernés ont surtout vu une baisse de leur rémunération en janvier du fait de prélèvements plus importants pour leur pension ou leur complémentaire santé !
Comment le ministre arrive-t-il à ce chiffre ? Il observe la rémunération des personnes en place depuis au moins deux ans… la fameuse rémunération moyenne des personnes en place. Elle augmente effectivement de 3,7% ce qui s’explique facilement.
D’une part, nous avons des avancements (parfois…). En incorporant cette donnée, on fait payer, par l’agent, l’évolution des prix et on lui dénie le droit d’avoir une carrière. Mais, par-dessus tout, le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux conduit à diminuer le nombre de jeunes recrutés et donc de bas salaires. Comme, par ailleurs, la réforme des retraites conduit à maintenir en activité des collègues en fin de carrière, la moyenne s’en trouve mécaniquement relevée.
On peut d’ores et déjà affirmer, avec cette méthode, que l’augmentation en 2011 sera importante !

Gipa : du pipeau…
Les ministres reconnaissent que des fonctionnaires ne voient pas leur salaire augmenter et vantent les mérites de la garantie individuelle du pouvoir d’achat. Sauf que… ce dispositif qui prévoit un versement d’une prime pour ceux dont le salaire n’a pas évolué depuis quatre ans ne s’applique, depuis 2010, que pour ceux qui ont atteint le dernier échelon de leur grade… tant pis pour les autres qui sont, depuis le même temps, à un échelon inférieur !

Agents non titulaires : les oubliés…
Les contrats signés par les agents non titulaires indiquent le montant de leur rémunération en fonction d’un indice de référence. Pour eux, il n’y a pas d’avancement d’échelon. Leur traitement est donc uniquement fonction de l’évolution de la valeur du point d’indice. Le blocage du salaire est donc particulièrement pénalisant et entraîne de ce fait une baisse de leur rémunération, au regard de la reprise de l’inflation.

 
 
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