Article publié le vendredi 25 mars 2011.
Le ministère refuse de confirmer officiellement nos analyses mais il y a des silences qui valent assentiment. Les suppressions de postes massives impactent à double titre les possibilités de changement de département. De façon évidente en diminuant drastiquement le nombre de chaises, le « jeu de chaises musicales » tourne court. Ce phénomène est, de plus, amplifié par la frilosité des recteurs qui donnent des calibrages très timides. Certains départements n’ont pas ouvert les vannes à l’entrée et très peu à la sortie, préférant maintenir des collègues plutôt que prendre le risque d’un surnombre. Cette attitude hypothèque les possibilités de faire des chaînes longues satisfaisant un maximum de personnes.
Pour le SE-Unsa la profession ne peut pas ainsi faire les frais du dogme de l’orthodoxie budgétaire. Les Recteurs doivent redonner de la fluidité au changement de département.