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Groupe de travail carte scolaire : compte rendu
Article publié le mardi 25 janvier 2022.
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Le SE-UNSA a participĂ© au groupe de travail carte scolaire hier jusqu'Ă  20h30. Nous avons dans un premier temps demandĂ© que l’inspecteur nous explique le changement important dans la formation initiale dès l’an prochain, ainsi que les prioritĂ©s qu’il comptait mettre en place dans son examen de la carte scolaire.

En effet, à partir de l’an prochain, les stagiaires ayant un master MEEF seront à 100% sur le terrain en responsabilité.

Pour rappel, l’UNSA a voté contre cette nouvelle réforme de la formation qui annihile la formation initiale. Nous voilà revenus au temps de Nicolas Sarkozy qui avait supprimé l’IUFM avant que François Hollande ne la rétablisse. Le temps plein des nouveaux stagiaires aura de grosses répercussions puisqu’on s’appuyait sur eux pour les stages longs de formation continue.

La question des formateurs est elle aussi posée, car on ne peut pas concevoir un accompagnement à minima et envisager les créations de postes nécessaires. C’est la demande de l’UNSA.

Nous avons également dénoncé le non-respect des ORS pour les directeurs de moins de 4 classes ainsi que les adjoints en Rep+. Le manque de remplaçants empêche l’attribution des décharges réglementaires. Ce n’est pas normal.

La question plus large des remplaçants a été défendue par l’UNSA car il en manque une trentaine pour soulager le département. Même avant la crise sanitaire, le remplacement était problématique. La note de service sur les autorisations d’absence, envoyée aux écoles la semaine dernière, fait porter la responsabilité morale sur les enseignants, alors que c’est bien le manque de remplaçants qui rend la situation inextricable.

L’UNSA a ensuite pointé du doigt les engagements du ministre et leur déclinaison. Il serait malhonnête en période d’élection présidentielle d’avoir un discours d’autosatisfaction au niveau du ministère si dans le même temps, nous n’appliquons pas les mesures au niveau local. Depuis plusieurs années, le ministre multiplie les dispositifs (dédoublements, limitation d’effectifs en cycle 2, protection du rural, constellations, …) sans donner les postes suffisants pour les financer.

Monsieur l’inspecteur d’académie nous a indiqué que la dotation de 5 postes pour notre département sera insuffisante pour financer toutes les priorités nationales. Ainsi donc, l’administration nous a indiqué avoir retenu 4 priorités :
- La limitation des effectifs Ă  24 en GS/CP et CE1 dans toutes les Ă©coles
- La poursuite des dédoublements REP/REP+

- L’augmentation des décharges de direction pour les écoles de 6,7, 12 et 13 classes
- La création de quelques ULIS pour densifier le maillage territorial

Ces 4 prioritĂ©s reprĂ©senteraient l’équivalent de 35 postes, alors que notre dotation est de 5 postes seulement ! 

Cela signifie qu’il faudrait envisager la fermeture de 35 classes environ pour financer cet objectif. On est bien loin du compte !

 Le DASEN a d’ores et dĂ©jĂ  annoncĂ© avoir mis en second plan la crĂ©ation pourtant indispensable de postes de RASED et de formateurs (CPC et PEMF). Pour nous, ce n’est pas acceptable de devoir encore une fois sacrifier ces postes. En effet, les besoins en RASED sont nombreux. Concernant la crĂ©ation de formateurs, rappelons qu’à la rentrĂ©e 2022, une part importante des futurs stagiaires sera affectĂ©e Ă  temps plein sur une classe (tous les titulaires du M2 MEEF). Quid de l’accompagnement de ces collègues, alors mĂŞme que le nombre de PEMF et de CPC est largement insuffisant dans notre dĂ©partement ?

De la même manière, le DASEN a annoncé qu’il ne serait pas en mesure de créer les postes de remplaçants dont notre département a besoin. Il était pourtant prévu de créer des postes de remplaçant pour effectuer les décharges de direction de moins de 4 classes et pallier aux absences.

De nombreuses écoles ont été évoquées lors de ce groupe de travail. Le DASEN a annoncé 42 écoles ou RPI actuellement à l’étude pour une fermeture et 21 pour une ouverture.

Vous trouverez  sur ce lien la liste des Ă©coles Ă©voquĂ©es par le DASEN comme Ă©ventuellement menacĂ©es de fermeture : ICI
 
Vous trouverez sur ce lien la liste des écoles évoquées par l'administration pour une ouverture : ICI

ATTENTION ! Il s'agit des écoles regardées par l'administration. Le SE-UNSA a défendu d'autres ouvertures, notamment dans le cadre de la mesure des GS, CP et CE1 à 24 élèves sur tout le département. Nous continuerons à porter toutes ces situations lors du CTSD OFFICIEL du 2 février

Le SE-UNSA a demandé que la mesure des 24 élèves par classe en GS, CP et CE1 soit respectée dans toutes les écoles, et qu'une attention particulière soit portée aux petites structures, qui pour certaines, après fermeture, se retrouveraient avec des classes à 24 à 4 niveaux.

Toutes les écoles évoquées à la fermeture ne seront pas forcément concernées par une mesure.
Le SE-UNSA défendra les situations qui lui seront confiées.
Si vous avez des informations à nous communiquer pour que nous puissions défendre votre école lors du CTSD du 2 février, n’hésitez pas à nous les faire remonter.
S
i vous souhaitez obtenir plus d’informations concernant votre école, n’hésitez pas à nous contacter à la section : 04 73 19 83 83 ou par mail 63@se-unsa.org

 
 
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