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SE-UNSA 58


 Par SE-UNSA 58

Notre école, faisons-la ensemble : OUI mais quand on répondra à nos attentes...

 

L’arbre « concertation » qui cache la forêt « dégradation des conditions de travail du personnel Education nationale dans la Nièvre ». Pour le SE UNSA 58 ça sera le boycott tant que nous n’aurons pas de réponses tangibles à nos revendications !

Au lendemain de notre appel à la grève du 13 octobre dans les écoles de la Nièvre, la DASEN a invité les syndicats et leurs fédérations à échanger sur la future concertation nationale « Notre école, faisons-la ensemble ». Ces débats locaux s’organiseraient dans les écoles, les collèges et les lycées volontaires. Parait-il que cela va permettre aux équipes volontaires de construire des projets pédagogiques innovants qui pourront peut-être bénéficier du fond d’innovation pédagogique ! Cette méthode est celle expérimentée à Marseille depuis la rentrée 2021 et étendue à l’ensemble du territoire cette année.

Bel objet médiatique pour éviter de parler de l’essentiel : la détresse de nombreuses équipes. Le SE UNSA 58 n’a pas mâché ses mots pendant cette instance, se faisant agresser par la DASEN, mécontente qu’on lui inflige à nouveau la réalité du terrain…

Les équipes n’en peuvent plus de remplir des cases, des projets dans des réunions à n’en plus finir, …Quand est-ce qu’on parle de nos conditions de travail ? Les établissements scolaires sont-ils obligés de se vendre pour obtenir des moyens ? Est-ce cela l’Ecole de la République ?

De plus, à notre demande d’audience intersyndicale suite au mouvement social sans précédent dans les écoles de la Nièvre du 13 octobre, la DASEN nous répond : « On verra en novembre quand j’aurai un nouveau secrétaire général ! ». Tiens donc !

Face à ce mépris mettant des équipes en souffrance, le SE UNSA 58, pourtant très favorable aux échanges, a décidé lors d’un conseil syndical extraordinaire ce week-end d’appeler les équipes des écoles, des collèges et des lycées à refuser toute participation à un dialogue à sens unique avec une administration toujours plus autoritaire et maltraitante.