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SE-UNSA 58


 Par SE-UNSA 58

Contrôle continu au bac 2022 : le SE-Unsa répond à vos questions

 
Les modifications apportées au contrôle continu du baccalauréat pour les disciplines de tronc commun du cycle terminal entraînent inquiétude et interrogations. Que disent les textes ? Le SE-Unsa vous répond.
 
  • Ce sont les moyennes des bulletins de première et de terminale qui vont être prises en compte à part égale. Aussi, toutes les notes attribuées vont jouer un rôle. Vous restez libre néanmoins de coefficienter vos devoirs : aussi bien avec un gros coefficient (note qui écraserait les autres) qu’avec un petit, même un coefficient 0 si vous jugez que votre devoir n’a pas vocation à être intégré au calcul de la moyenne. De plus, tout travail ne doit pas nécessairement être évalué par une note. 
 
L’avis du SE-Unsa
 
Le texte officiel encadrant la mise en place du contrôle continu pour les épreuves de tronc commun dans le cadre du baccalauréat pose donc des jalons mais laisse toute latitude aux équipes pour s’emparer de ce sujet important et éminemment pédagogique qu’est l’évaluation. La liberté est laissée aux établissements qui disposent d’une réelle marge d’autonomie pour mettre en place ces aménagements. Le SE-Unsa salue la confiance qui est ainsi portée aux équipes. La liberté pédagogique de tous est, en effet, un principe fondamental qu’il convient de défendre et de protéger.
 
Il n’en demeure pas moins qu’un accompagnement (par les corps d’inspection notamment) à la mise en place de ce nouveau paradigme reste nécessaire. Les enseignants ont besoin de repères et de temps. Le projet d’évaluation doit être considéré comme un texte susceptible d’évoluer et surtout pas comme un carcan. Sa première version pourrait être prudemment modeste et ne fixer que quelques grands principes communs. Après tout, les enseignants ne cessent de s’adapter à cette réforme qui, depuis sa mise en place, a déjà changé de visages plusieurs fois. Si le ministre peut changer trois fois d’avis en trois ans, les enseignants peuvent aussi se voir reconnaître le droit de prendre le temps d’une réflexion approfondie.