Sur la question des rythmes, nous dénonçons la méthode.

Pourquoi cette précipitation ?

Pourquoi ne sommes-nous pas concertés ?

Pourquoi ne prend-on pas en compte l'avis des parents ?

Nous approuvons toute action réclamant une plus grande transparence et une réelle concertation de la communauté éducative.

Nous demandons à ce que les municipalités consultent rapidement les collègues et les parents, notamment par le biais des conseils d'école. (voir le modèle de courrier au maire pour demande de concertation en pièce jointe en bas de l'article)

Cependant, le Se UNSA n'appellera pas à faire

grève le 12 Février et ce pour une raison essentielle :

l'absence de cohésion syndicale rend cette journée illisible sur un plan revendicatif. Chaque organisation part avec ses propres mots d'ordre : 2014 pour les uns, rejet total de la réforme des rythmes et de le Refondation pour d'autres...

Réclamer l'abandon du projet de loi sur l'École, c'est exiger le retrait de ce qui est déjà acté comme :

• recrutement massif d'enseignants avec retour d'une réelle formation.

• la création de 3 000 postes pour relancer la scolarisation des enfants de moins de 3 ans pour réduire les inégalités sociales en proposant aux enfants de milieu défavorisé un accès précoce aux savoirs.

• le dispositif « plus de maîtres que de classes Â» pour mieux traiter la difficulté scolaire.

Grévistes ou non, le 12 Février, notre porte sera ouverte, comme le reste de l'année pour tout ceux qui souhaitent venir débattre sur les rythmes scolaires.

Rendez-vous à partir de 17h00 dans nos locaux.