SECTION SE-Unsa de la NIEVRE - 15 RUE ALBERT MORLON - 58000 NEVERS
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Le SE en audience Ă  la mairie de Nevers
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Le SE-UNSA a sollicité une audience auprès de la mairie de Nevers, suite à 2 rendez-vous ratés. Nous n’avons pas été reçus seuls, d’autres syndicats représentatifs étaient aussi conviés. Notre délégation était composée de Corinne Augendre (directrice de l’école de La Barre Manutention), d’Eric Guyot (secrétaire ASH), et de Bruno Guého (secrétaire départemental). Participait également une déléguée de la FSU. La délégation mairie était de son côté composée de Nathalie Mirot (responsable du service éducation), de Mme Comelle (directrice du secteur éducation, culture), de M. Nolevaux (directeur général adjoint de la Mairie), d’Evelyne Billois (Conseillère municipale déléguée Education ) et de Martine Carrillon-Couvreur (2ème Adjointe Education et Savoir pour tous ) qui a mené les débats.
Le débat a été riche et ouvert. La mairie ne semble pas fermée aux évolutions, bien au contraire. Mais vouloir faire bouger les choses en s’appuyant sur le dialogue cela prend du temps. Déjà pour la rentrée 2010, si des projets doivent voir le jour le dialogue doit démarrer dès maintenant.
La mairie nous a réaffirmé que l’éducation était une priorité et que nous devions faire confiance aux élus.
  • Sectorisation :
    • Carte scolaire
Au SE-UNSA, nous ne trouvons pas choquant qu’une ville de l’importance de Nevers cherche à gérer au mieux ses écoles en fonctions des postes que l’éducation nationale lui octroie. Malgré tout, un certain malaise a grandi dans les esprits. Certains ont l’impression que la mairie et l’IA se mettent d’accord en amont des décisions. Nous avons évoqué les cas de deux écoles : Blaise Pascal maternelle et Jules Ferry élémentaire.
Réponses mairie :
Concernant Blaise Pascal maternelle : c’est un malheureux concours de circonstances qui a fait que la lettre du directeur soit arrivée trop tard en Mairie. Mais la demande d’ouverture a bien été transmise à l’IA. Elle court donc pour la rentrée 2010. Espérons que d’ici là les effectifs se seront maintenus, au prix de classes surchargées…
Pour Jules Ferry, la responsabilité de la fermeture de 2 classes revient au seul IA. Le transfert des CLIS4 est, en revanche, une décision concertée. Notons, sans préjuger du bienfondé de ce transfert, que la qualité des aménagements réalisés sur Jean Macé pour l’accueil de ces élèves est unanimement reconnue. Néanmoins, la mairie reconnaît qu’il y a bien une politique volontaire de sectorisation sur le quartier Ouest, politique visant à réduire les effectifs de Jules Ferry afin d’apporter de la mixité sur les écoles de la ZEP de la Grande Pâture.
    • Un point est fait ensuite sur les grands choix stratégiques de la Ville :
Pour la mairie une école élémentaire à moins de 5 classes est en danger, une maternelle en dessous de 3 classes aussi. Il faut donc tout faire pour éviter ce genre de situation.
La sectorisation (zone géographique de recrutement d’une école) remise à plat et modifiée l’an dernier n’a pas encore produit ses effets (nota, elle ne touche pas les enfants déjà inscrits ou d’une même fratrie). Néanmoins certaines variations lui sont attribuables comme à la maternelle de l’Oratoire où 7 nouvelles inscriptions lui sont imputables. Ailleurs, Rotonde, Jules Ferry les variations sont attribuées au vieillissement ou au renouvellement de la population du quartier.
Très peu de dérogations ont été accordées par la mairie (une vingtaine), les directeurs des écoles concernées sont toujours consultés.
Quartier Est : Toute politique de sectorisation semble bloquée par la géographie du quartier. En revanche, une réflexion doit être menée sur le fonctionnement en écoles de cycle, sur la problématique particulière de l’école Brossolette (la fermer ?), sur les rythmes de l’enfant. La mairie est déjà en contact avec l’équipe de circonscription. Mme Carillon-Couvreur souhaiterait voir la situation évoluer d’ici 2 ans. Le quartier Est pourrait être un laboratoire concernant notamment le réaménagement des horaires.
 
Plus généralement, la mairie informe qu’elle ne laissera pas perdurer des unités disséminées, entretenir des locaux coûte cher, les faire fonctionner également. Ce débat n’est pas clos…
    • CDEN
Il est faux de penser que la mairie boycotte cette instance. Ce dont nous nous réjouissons, si imparfaite soit-elle, elle peut constituer le moment où les élus et l’IA explicite leurs choix rendant les décisions sinon moins douloureuses du moins plus claires.
  • Aide personnalisée et temps de l’enfant
Question SE : L’an dernier, vous nous aviez reçus et vous aviez de grands projets concernant l’uniformisation de la mise en œuvre de l’aide personnalisée dans les écoles de Nevers. Qu’en est-il aujourd’hui ? M. Boulaud paraissait très favorable à la répartition sur 5 demi-journées, incluant le mercredi matin, où en est la réflexion ? Le SE-UNSA n’a pas de parti pris sur ce sujet.
De nombreuses écoles ont 2 heures de pause méridienne, n’est-ce pas un élément à prendre en compte ?
Réponses mairie :
Concernant la répartition sur 9 demi-journées, Mme Carillon-Couvreur a semblé réservée. Finir la journée à 15 h 30 ou 16 h cela engendre des temps de garderie importants, difficiles à gérer pour les personnels municipaux, difficiles à financer également.
Concernant la pause méridienne, cela rendrait plus complexe les services de cantine. Nous sommes intervenus pour demander en quoi cela rendrait les choses plus complexes. Surtout si ce sont les enseignants qui s’adaptent aux impératifs de cantine et non l’inverse. (En fonction des niveaux de classes : aide perso à 11h 30 ou 12 h 45 par exemple).
L’ensemble des délégués des personnels présents ont plaidé pour plus de souplesse dans la mise en œuvre de ce dispositif, même si il n’y a pas de solution miracle. Une réflexion du temps scolaire sur l’année et non plus sur la semaine serait indispensable mais dépasse largement le cadre de cette réunion.
  • ASH
Nous avons salué les efforts de la ville dans ce domaine, que ce soit en termes d’aménagement qu’au niveau du volume de commandes alloué aux RASED. Néanmoins, nous avons soulevé la question de la formation des personnels de cantine pour l’accueil de ce public particulier.
Mme Carillon-Couvreur nous a répondu qu’elle connaissait ce problème. Que les personnels concernés pouvaient s’ils le souhaitaient suivre des formations adaptées. A plus long terme, elle comptait beaucoup sur la réforme du statut des AVSi, du transfert de leur gestion vers les associations. En effet, l’accueil à l’école d’un enfant handicapé ne s’arrête pas à la porte de la classe, il ne lui paraît pas logique que les AVS ne puissent pas accompagner à la cantine les élèves qui en ont besoin. Ensuite qu’à défaut d’AVS disponible, pour les enfants intégrés par des établissements spécialisés, des éducateurs pourraient être mis à disposition par ces établissements.
  • Commandes
La mairie maintient-elle ses décisions de l’an dernier ou un retour à la situation antérieure est-il à espérer ?
Pas de retour à 2008 : la mairie doit encore alléger son budget d’1 million d’euros (après – 1.5 en 2009). Une réflexion sera menée avec les directeurs afin de rendre encore plus « intelligentes » les commandes (en clair : moins de produits en catalogue). Nous avons signalé que le moins cher n’est pas nécessairement toujours le meilleur choix (« Velléda », lignage des cahiers…).
Bonne nouvelle néanmoins : l’enveloppe équipement sportif devrait être rétablie.
  • Classe transplantée
Restrictions budgétaires toujours, des choix vont être faits et arrêtés d’ici la fin de la semaine.
Nous nous sommes fait l’écho des collègues mais aussi des associations partenaires de l’école, les PEP notamment. Mises en difficulté par la politique du gouvernement, elles se trouvent encore fragilisées dans leur gestion par les retards de réponses de la mairie sur les appels d’offre qu’elle lance pour l’organisation de ces sorties scolaires si importantes pour nos élèves.
  • Question diverse
Elle s’adresse plus à la responsable nationale qu’à l’élue locale
    • IUFM

Au même moment que cette réunion se tenait à l’IUFM des tables rondes sur l’avenir de la formation des maîtres. Alertée sur ce sujet, Mme Carillon-Couvreur suivra attentivement l’avancée des débats à l’assemblée.

B.Guého

 
 
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