La Section départementale remercie tout particulièrement celles et ceux qui ont contribué à la réussite de cette journée et qui nous ont tenus au courant des situations locales.
JC LARTIGOT
Grève du 24 janvier :
24 JANVIER : UNE REUSSITE
La grève, dans de nombreux secteurs de la fonction publique, est majoritaire. Dans les écoles et les établissements du second degré, le taux de grévistes avoisine ou dépasse les 50%. A la Jeunesse et aux Sports, à la Culture, comme dans l’Enseignement supérieur, la grève est très suivie.
Les manifestations sont une réussite.
Les fonctionnaires ont exprimé leurs exigences et le respect de leur dignité. Le gouvernement, sur la question des salaires comme sur celle de l’emploi public, s’obstine dans le dogmatisme. Mais les fonctionnaires ont aussi exprimé leur inquiétude sur l’avenir de la fonction publique
qui, d’intervention présidentielle en rapport commandé est fortement menacé.
L’UNSA Education rappelle au gouvernement que le dialogue social doit retrouver ses droits. Le gouvernement aurait tort de camper sur une position cynique ou de tenter, comme le fait le ministre de l’éducation, des manoeuvres démagogiques.
Pour le SE-UNSA, dans ce mouvement important, les salaires, les suppressions massives d’emplois et le devenir de la Fonction Publique sont au coeur des revendications.
Le SE-UNSA constate que sur ces sujets, le silence du gouvernement est assourdissant. Quant au ministre de l’Education nationale, son mutisme sur les dossiers en cause aura été inversement proportionnel à son expression médiatique sur le service minimum.
Le SE-UNSA constate également que 92,2 % des communes possédant une école publique n’ont pas répondu aux appels pressants du ministre. Il faut s’interroger sur les raisons de ce faible engouement. A l’évidence, la prudence a prévalu, face à une initiative unilatérale, précipitée et aux objectifs confus. A juste titre, les municipalités répugnent à s’engager dans des actes susceptibles d’opposer des personnels entre eux, pouvant être associés, de près ou de loin, à un affaiblissement du droit de grève. Elles ne sont pas davantage candidates
pour endosser des responsabilités politiques et juridiques en lieu et place du ministère.
Le SE-UNSA rappelle que le dialogue social est la meilleure prévention des conflits. Quand le gouvernement et le ministre de l’Education nationale le comprendront-ils ?