Pour le second degré, alors que la démographie est à la hausse, une fois de plus, la suppression d’emplois est supérieure aux annonces budgétaires car certaines suppressions d’emplois sont converties en heures supplémentaires.
Même si le nombre de postes aux concours reste globalement inchangé, compte tenu de la baisse du nombre d’inscrits aux concours, on peut aisément anticiper un sous-recrutement qui ne fera qu’accroître les tensions de fonctionnement dans les établissements et le recours à des contractuels.
Le SE-Unsa réaffirme son opposition au recours systématique aux heures supplémentaires pour compenser une insuffisance structurelle de postes dans les établissements.
Depuis maintenant un an, les enseignants du second degré subissent une deuxième heure supplémentaire annuelle qu’ils ne peuvent refuser.
Pour le SE-Unsa, les heures supplémentaires ne doivent être attribuées qu’aux enseignants qui le souhaitent.
Les moyens ne permettront pas aux établissements de mettre en œuvre les dédoublements nécessaires à la mise en œuvre de la réforme du lycée, le financement des options, le maintien de l’accompagnement personnalisé. Cela générera mécaniquement une augmentation du nombre d’élèves par classe.
Le SE-Unsa dénonce l’accélération de la dégradation de l’encadrement en collège et en lycée.
Retrouvez la carte des mesures ici