Une nouvelle fois, les crédits de l’action sociale interministérielle ne seront pas dépensés en totalité en 2019.
L’UNSA Fonction Publique a regretté, lors de la séance du CIAS du 8 octobre 2019, la mise en place tardive du CESU 0-6 ans. Elle a aussi rappelé des pistes pour que ce budget soit utilisé complètement au profit des agents.
Un point budgétaire a été fait lors du CIAS du 8 octobre.
La sous consommation du budget de l’action sociale est chronique : l’intégralité du budget ne sera pas dépensée en 2019 au détriment des agents !
La prestation Chèques-Vacances est en recul avec 6 000 bénéficiaires de moins (représentant un million d’euros par rapport aux prévisions).
Le CESU 0-6 ans est moins demandé (une baisse de 5000 agents concernés entraînant 4 millions d’euros non utilisés). L’UNSA Fonction Publique a rappelé que la mise en place au 1er octobre 2019 de la nouvelle tranche du CESU 0-6 ans aurait permis de se rapprocher de l’objectif budgétaire.
Même si le nombre de possibilités de réservation de places en crèche a augmenté de 337 cette année, le budget prévu n’est lui aussi pas entièrement consommé !
Seul, le conventionnement sur du logement temporaire dans les zones tendues devrait permettre de réduire la sous consommation en offrant de nouvelles possibilités aux agents.
Point positif, le projet de loi de finances prévoit une augmentation du budget de l’action sociale d’environ 8 millions d’euros. Cependant, pour l’UNSA Fonction publique, ce sera une bonne nouvelle si ce budget est réellement utilisé dans sa totalité en 2020.
L’UNSA Fonction Publique demande à l’administration de l’État plus de volontarisme dans sa politique budgétaire pour l’action sociale, avec des barèmes en hausse pour les Chèques-Vacances ou pour l’aide au maintien au domicile des retraités, par exemple, mais aussi dans sa communication.