Le Comité technique ministériel du 30 janvier se prononcera, à la demande du SE-Unsa, sur la prolongation du régime indemnitaire de l’éducation prioritaire.
Cette proposition sécuriserait les rémunérations des enseignants, CPE et PsyEN qui y exercent, jusqu’à la rentrée 2020. En effet, c’est à cette date que la révision de la carte de l’éducation prioritaire sera effective.
Le report d’un an de cette révision est dû à la volonté ministérielle d’interroger la politique d’éducation prioritaire. Jean-Michel Blanquer a chargé Ariane Azéma (IGAENR) et Pierre Mathiot (Professeur des Universités) d’une mission visant à « redéfinir la territorialisation des politiques éducatives, ainsi que les politiques dédiées à l'éducation prioritaire et au monde rural dans toute sa diversité ».
Le SE-Unsa demeure attaché à une politique affirmée d’ « éducation prioritaire » dans les territoires les plus en difficulté, pour qu’y soit enracinée une expertise précieuse en termes de pratiques pédagogiques, de formation des personnels et de relations avec les parents.