SE-UNSA 55
Par SE-UNSA 55 Le mardi 11 janvier 2022Mouvement social du 13 janvier : lettre ouverte aux parents
Que vous soyez gréviste ou solidaire du mouvement social sans être en grève, vous souhaitez peut-être communiquer aux parents les motifs de ce mouvement social. Le SE-Unsa vous propose une lettre ouverte à leur remettre.
Rappel sur l’information aux familles : l’information sur l’absence liée à la grève donnée par l’enseignant aux parents par écrit dans le cahier de l’élève peut se faire sous la forme suivante « En raison d’un mouvement social, votre enfant n’aura pas classe le jeudi 13 janvier ». Vous ne pouvez pas exprimer le motif de la grève dans le mot noté dans le cahier de l’élève. Il est également interdit de coller des tracts dans les cahiers.
Toutefois vous pouvez distribuer des tracts ou des lettres qui expliquent les motivations du mouvement de plusieurs façons :
- soit directement aux parents à la sortie de l’école ou de l’établissement,
- soit en les communiquant aux parents par le biais de l’élève à condition que la lettre soit dans une enveloppe cachetée ou pliée et agrafée (l’élève ne doit pas pouvoir lire ce qui est écrit).
Le SE-Unsa vous propose une lettre ouverte à remettre aux parents en respectant les principes expliqués ci-dessus. En utilisant cette lettre c’est le syndicat qui assume la responsabilité de ce qui est écrit, il ne pourra rien vous être reproché (elle est à télécharger en bas de cette page).
Il est important que l’opinion publique comprenne pourquoi nous faisons grève. La coupe est pleine pour :
- les enseignants, les CPE, les PsyEN, les AED, les AESH, ...
- les personnels des collectivités : ATSEM, personnels de cantine, de périscolaire, ... qui peuvent également se mettre en grève (plus d’infos ici)
- les parents d’élèves. La FCPE, principale fédération de parents appelle d’ailleurs les parents à ne pas mettre leurs enfants à l’école jeudi 13 janvier (plus d’infos ici).
Ensemble il est temps de dire au ministre "STOP ! Trop c’est trop !". L’École est au bord de la rupture, elle a besoin de soutien pour continuer à fonctionner. Elle ne tient que par les personnels, qui de bout en bout sont engagés au service du public depuis de longs mois, au détriment de leur propre sécurité physique et psychique.