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SE-UNSA 55


 Par SE-UNSA 55
 Le  mardi 10 novembre 2020

Crise sanitaire : le SE-unsa reçu par le DASEN le 9 novembre 2020

 

Le DASEN de la Meuse a reçu le SE-Unsa en intersyndicale ce lundi 9 novembre pour faire un point sur la mise en place du protocole sanitaire renforcé.

Dans son introduction le DASEN a souligné que depuis le début de la crise sanitaire les différents protocoles ont été particulièrement bien appliqués dans les écoles, grâce notamment à la forte implication des directeurs d’école.

Cette audience a été, pour le SE-Unsa, l’occasion de revenir sur plusieurs points :

Situation administrative des personnes cas contact ou positives :

Il est rappelé qu’en cas de suspicion de Covid (en attente du résultat d’un test), ou en cas de test qui se révèle positif, le collègue concerné ne doit surtout pas envoyer d’arrêt de travail (qui déclenche automatiquement une journée de carence). Les collègues doivent demander un certificat d’isolement à leur médecin et l’envoyer à leur IEN. Ils sont alors placés en télétravail ou bénéficient d’une autorisation spéciale d’absence si le télétravail n’est pas possible : ils ne sont pas touchés par la journée de carence.

Masques pour les personnels :

Concernant les masques pour les personnels, des stocks sont disponibles à la DSDEN, il ne faut pas hésiter à faire remonter les éventuels besoins à son IEN. Les masques chirurgicaux de type T2, ont été distribués aux infirmières scolaires ainsi qu’aux personnels présentant une vulnérabilité (sur présentation d’un certificat médical).

Le SE-Unsa a fait remarquer que dans le nouveau protocole, les enfants doivent porter un masque dès l'âge de 6 ans ce qui tend à montrer que finalement le risque qu'ils contaminent leurs proches n'est pas si négligeable que cela. Le SE- Unsa a demandé au Dasen que des masques chirurgicaux de type 2 soient fournis aux personnels de maternelle. En effet, les collègues de maternelle restent les derniers à se retrouver toute la journée en présence d'élèves non masqués (avec l'impossibilité de faire autrement étant donné l'âge des enfants). Le Dasen a répondu qu’il entendait notre demande. Toutefois il a rappelé que le protocole était national, qu’il n’était donc pas de son ressort de prendre cette décision. Toutefois il s’est engagé à faire remonter cette demande au ministère.

Masques pour les élèves :

Le masque est désormais obligatoire dès le CP. Si jamais certains collègues se trouvent face à des parents refusant d’appliquer la réglementation, l’élève ne doit pas être accepté à l’école et l’IEN doit être averti, les directeurs et l’ensemble de l’équipe pédagogique seront soutenus. Les seuls cas où un élève pourrait ne pas porter un masque c’est avec certificat médical stipulant la nécessité du non port du masque. Au moment de la rentrée du 2 novembre, certains IEN avaient rendus obligatoires également le port du masque dès la grande section en cas de cours multiples du type GS/CP. Le SE-Unsa était intervenu pour dénoncer cette erreur d’application du protocole qui pouvait mettre en difficulté les enseignants concernés si des parents refusaient (à juste titre) d’obliger un enfant de GS à porter le masque. Suite à notre intervention les IEN sont depuis revenus sur cette injonction.

Tenue des animations pédagogiques et tout moment de regroupement en dehors de la présence des élèves.

En réponse au courrier du SE-Unsa du 3 novembre concernant la tenue des animations pédagogiques et les différents moments de formation, le Dasen a expliqué que certaines formations avaient été annulées. D’autres, ont été rééquilibrées avec au maximum 12 personnes et la garantie du respect des distances sanitaires. En effet, pour le Dasen, certaines formations n’ont pas de sens en distanciel (constellations maths/français par exemple).

Le SE-Unsa regrette cette réponse : en application de la circulaire fonction publique du 29 octobre, toutes les formations qui ne pouvaient être réalisées en distanciel auraient dû être annulées (comme c’est le cas dans certains départements).

Pour le DASEN, concernant les conseils d’école, c’est la forme hybride qui est à favoriser et qui permet à chacun de choisir s’il préfère assister au conseil d’école en présentiel ou en distanciel.

Problématique du non remplacement d’un enseignant :

Des absences non remplacées auront lieu (c’est une raison pour lesquelles le SE-Unsa appelle nationalement à de nouveaux recrutements). Afin de limiter ces situations, les IEN questionnent les maîtres E, les PAC 2 et PAC 3 pour leur demander s’ils acceptent de faire du remplacement. Le DASEN a assuré au SE-Unsa que cela se faisait uniquement sur la base du volontariat. C’est-à-dire, que ces enseignants sont tout à fait en droit de refuser de palier au manque de remplaçants et de rester sur leurs fonctions initiales.

Concernant les collègues qui accepteraient de faire ces remplacements, le SE-Unsa a demandé au Dasen que soit étudiée la possibilité de leur verser l’ISSR dès lors qu’ils sortent de leur école de rattachement. Le SE-Unsa interviendra directement auprès du DASEN pour lui faire remonter toute pression qui serait exercée par un IEN.

Dès lors qu’une absence est prévue et que l’on sait que le collègue ne sera pas remplacé, le SE-Unsa a eu confirmation par le Dasen, qu’un mot du type « le/la maître/sse de la classe de …. sera absente le ou du … au …. Et ne sera pas remplacé.e » pouvait être remis aux parents.

Remarque : il n’est pas possible de demander par écrit aux parents de garder, s’ils le peuvent, leurs enfants. Toutefois cette demande peut se faire à l’oral. Il est également à noter que si plus de 25% des enseignants sont absents et non remplacés, un service minimum d’accueil doit être mis en place par la collectivité (comme cela est le cas en cas de grève).