Contrairement à ce qui était attendu par les organisations syndicales et, en dépit des engagements pris par le ministère en février, celui-ci est arrivé les mains vides. Aucune piste de revalorisation salariale alors que la majorité des AESH continue d’être rémunérée à l’indice le plus bas de leur grille, et ce, en dépit de la réglementation qui prévoit depuis 2014 un réexamen triennal. L’argument du ministère pour ne toujours pas répondre à la demande de revalorisation est celui d’orientations budgétaires non connues. Le seul levier proposé est celui d’une une diversification des missions, c’est-à-dire d’autres missions que l’accompagnement des élèves, pour permettre une augmentation du temps de travail hebdomadaire. Cette unique proposition va à l’encontre de la professionnalisation de la mission d’accompagnement des élèves en situation de handicap.