Article publié le mardi 3 mars 2020.
Le SE-Unsa regrette que le gouvernement ait fait le choix d’utiliser le 49.3 pour mettre un terme à l’examen en première lecture du projet de loi de réforme des retraites par l’Assemblée nationale. La confrontation politique entre la majorité et les oppositions a conduit à une décision qui aurait pu et dû être évitée pour ne pas nourrir davantage la tension politique et sociale dans le pays.
Le débat parlementaire qui aurait dû éclairer les Français, permettre de nouvelles avancées pour les salarié·es, préciser de nombreux éléments est ainsi renvoyé au Sénat sur un texte modifié dans lequel le gouvernement a finalement intégré 242 amendements.
L’Unsa qui a fait valoir ses propositions auprès de l’exécutif et des député·es étudie le nouveau texte et poursuit son action pour faire reconnaître la pénibilité, obtenir des aménagements dans certains secteurs, améliorer les garanties apportées aux salarié·es et obtenir davantage de justice sociale.
L’opposition a déposé des motions de censure. Si ces motions sont rejetées, le projet de loi sur la réforme des retraites va poursuivre son chemin parlementaire. Il sera discuté au Sénat avant de revenir à l’Assemblée nationale en deuxième lecture.
Dans ce cadre, le SE-Unsa continue sa campagne d’interpellation des parlementaires sur la situation des enseignants, CPE et PsyEN (modèle de courrier ici). Il faut maintenir la pression et consolider l’engagement politique de la revalorisation qui doit se traduire par une autre loi, une loi de programmation ambitieuse.